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Actualités - CHRONOLOGIE

Marché de l’immobilier Avenue Charles Malek, une « City » en miniature

Alors que le centre-ville cherche à s’imposer comme le principal pôle d’affaires de Beyrouth, l’avenue Charles Malek qui s’étire du quartier Tabaris jusqu’à l’école La Sagesse s’avère être un axe économique particulièrement dynamique. Cette artère, d’environ un kilomètre de longueur, est devenue une adresse très recherchée par les corps diplomatiques avec cinq ambassades européennes et une dizaine de compagnies bancaires qui y ont établi leur siège social. Une multitude de sociétés d’importance variable ont également choisi l’avenue Charles Malek comme adresse. Ce choix peut s’expliquer par plusieurs facteurs : – proximité du centre-ville ; – accès rapide grâce à l’avenue Fouad Chéhab (le ring) et la nouvelle voie rapide qui relie Hazmieh à Achrafieh. Il est incontestable que l’architecture de certains immeubles : Borj al-Ghazal, 812 Tabaris, Quantum, The Nederlands Tower, L’Ellipse et Sofil – pour ne citer que quelques exemples – donne un cachet très spécial à l’avenue. Avoir un bureau dans des immeubles aussi élégants est une excellente carte de visite. Le succès de l’avenue Charles Malek se traduit également par un taux d’occupation très élevé. Plusieurs rues du centre-ville ne peuvent pas en dire autant. Alors que les prix du centre-ville peuvent varier de 150 à 275 dollars le mètre carré, l’avenue Malek affiche des loyers quasi similaires. En retirant certains loyers dans d’anciens immeubles, la fourchette se situerait entre 150 à 250 dollars le m2. Malgré ses 30 ans d’âge, le centre Sofil propose des loyers avoisinants les 300 dollars le m2. Ces tarifs rejoignent ceux des nouveaux immeubles de bureaux ultramodernes en construction au centre-ville qui se négocient entre 275 et 300 dollars le m2. D’un point de vue commercial, l’avenue Malek associe deux entités distinctes : la région de Tabaris et le carrefour Sofil. À la limite du périmètre de Solidere, plusieurs boutiques haut de gamme comme Jacadi, Gentleman, Enoteca, Canelle, Ponctuel et Classico Italia se sont implantées à Tabaris. Elles y disposent d’une visibilité optimale le long d’un axe où défilent des milliers de véhicules par jour. Un peu plus à l’est, le carrefour Sofil est devenu au fil des années une adresse de prestige pour les joailliers. Malgré l’attrait du centre-ville et prochainement de la région de Minet el-Hosn, ce carrefour regroupe toujours une dizaine de grands noms de la joaillerie locale – Assi, Salamoun, Zoughaib, Tufenkjian – et internationale avec Bvlgari. Les arrivées récentes de Boghossian, Damas et Watchland prouvent que la région est toujours active malgré un essoufflement au début des années 2000. Toutefois, il serait intéressant de voir comment la région de Sofil se positionnera et résistera face au souk des bijoutiers, actuellement en construction au centre-ville. Naturellement, les loyers varient en fonction de l’emplacement. Mais la fourchette le long de l’avenue Malek se situe actuellement entre 250 et 400 dollars le m2. En dehors du centre commercial ABC, ces loyers font partie des plus élevés d’Achrafieh. En coopération avec RAMCO
Alors que le centre-ville cherche à s’imposer comme le principal pôle d’affaires de Beyrouth, l’avenue Charles Malek qui s’étire du quartier Tabaris jusqu’à l’école La Sagesse s’avère être un axe économique particulièrement dynamique.
Cette artère, d’environ un kilomètre de longueur, est devenue une adresse très recherchée par les corps diplomatiques avec cinq...