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LE COUPERET Costa Gavras Bruno Davert aurait tout pour être heureux s’il n’était pas au chômage. Depuis que la société dans laquelle il travaillait a été délocalisée il y a trois ans, cet homme honnête, travailleur et sans problèmes broie du noir. Pour ne pas rester sur la touche, Bruno décide de se créer lui-même du travail et échafaude un plan : abattre un ancien concurrent ainsi que les chômeurs susceptibles d’être engagés à cette place vacante... Le film de Costa Gavras est un triste constat sur la fatalité des événements qui s’abattent régulièrement sur des travailleurs qui n’ont rien demandé à personne. Pourquoi licencié ? Parce que… Le Couperet est à José Garcia ce que Tchao Pantin fut à Coluche : un test d’acteur impeccablement bien réussi ! THE INTERPRETER Sydney Pollack Avec Nicole Kidman, Sean Penn, Yvan Attal, Catherine Keener, Jesper Christensen, Earl Cameron. Avec son dernier film, Sydney Pollack avait l’ambition de nous faire rentrer dans les coulisses de l’ONU. Le spectateur, malheureusement, se perd dans les dédales de l’intrigue. Le réalisateur a voulu brouiller les pistes pour garder le suspense. Le pitch ? On vous le donne parce que la bande-annonce cinéma était un peu compliquée: interprète à l’ONU, Silvia Broome (Nicole Kidman) surprend une conversation révélant un complot contre un chef d’État africain. Traquée par des tueurs, elle est placée sous la protection de l’agent fédéral Tobin Keller (Sean Penn). Mais plus ce dernier découvre le passé de la jeune femme, plus il la soupçonne elle-même d’être impliquée dans la conspiration. Silvia est-elle une victime ou une suspecte ? NARCO Tristan Aurouet et Gilles Lellouche Depuis son plus jeune âge, Gustave Klopp (Guillaume Canet) est victime de narcolepsie. Il succombe régulièrement à des crises soudaines de sommeil. Cette maladie lui rend la vie difficile, à tel point qu’il est incapable de garder un travail. Pour gagner de l’argent, Gustave décide de dessiner les rêves fantastiques qu’il vit lors de ces périodes subites de sommeil. Il espère pour cela trouver du soutien auprès de son meilleur ami, Lenny Barr (l’excellent Poelvoorde), professeur de karaté, et de Samuel Pupkin, un psychiatre dont Gustave suit les thérapies de groupe... Ce premier long métrage est très bien maîtrisé, mais il manque ce « je ne sais quoi » qui fait toute la différence dans un film. Sûrement de la spontanéité.