Le nouveau gouvernement libanais doit faire face à une série de défis qui résultent principalement de la négligence des précédents gouvernements. En effet, les problèmes s’accumulent et les solutions requises deviennent bien plus difficiles et coûteuses. Tous les ministères ainsi que toutes les institutions publiques ont besoin de réformes horizontales et verticales. Les secteurs économiques et sociaux ont été négligés et demandent une meilleure intervention de la part de notre gouvernement. Serait-il souhaitable de s’attaquer à tous les problèmes à la fois ou bien d’établir une liste de priorités claires et précises ? À croire certains théoriciens de la ville, le nouveau gouvernement doit les attaquer tous moyennant une planification systématique et complète. Pratiquement,...
Actualités - OPINION
Tribune Les défis économiques du nouveau gouvernement
Par HOBEIKA Dr Louis G. , le 07 juillet 2005 à 00h00
Par le Dr Louis G. HOBEIKA *
Le nouveau gouvernement libanais doit faire face à une série de défis qui résultent principalement de la négligence des précédents gouvernements. En effet, les problèmes s’accumulent et les solutions requises deviennent bien plus difficiles et coûteuses. Tous les ministères ainsi que toutes les institutions publiques ont besoin de réformes horizontales et verticales. Les secteurs économiques et sociaux ont été négligés et demandent une meilleure intervention de la part de notre gouvernement. Serait-il souhaitable de s’attaquer à tous les problèmes à la fois ou bien d’établir une liste de priorités claires et précises ? À croire certains théoriciens de la ville, le nouveau gouvernement doit les attaquer tous moyennant une planification systématique et complète. Pratiquement, il serait impossible de le faire à cause de l’état de notre administration publique qualifiée gentiment d’inefficace et d’improductive. Il serait alors préférable que le gouvernement commence à résoudre les problèmes centraux ou communs à tous les secteurs, lui permettant dans un délai raisonnable d’analyser les problèmes sectoriels profonds et de les résoudre.
Aucun gouvernement ne pourrait bien fonctionner avec notre administration publique actuelle. Une réforme administrative visant à combattre la corruption sous toutes ses formes est requise d’urgence. Les idées ne manquent pas, mais il s’agit de les appliquer rapidement pour améliorer la productivité. L’autre problème central est celui de l’électricité où il ne doit plus être acceptable d’importer du mauvais carburant sous prétexte d’urgence artificielle et provoquée. Il est temps de préparer les achats de l’État à l’avance moyennant les techniques connues des marchés à terme pratiquées depuis longtemps par les entreprises et les gouvernements sérieux du monde.
Le chantier du travail est très vaste. Les autres principaux défis du nouveau gouvernement peuvent se résumer ainsi :
– ramener le pays sur le chemin de la croissance. Cela ne pourrait se faire qu’à travers de nouveaux investissements directs dans nos secteurs productifs. Les réformes institutionnelles, légales et administratives contribueraient à accélérer le rythme de la croissance ;
– résoudre progressivement les problèmes financiers de l’État à travers une privatisation qui diminuerait le poids et le service de la dette publique. La rationalisation des dépenses budgétaires et l’amélioration de la collecte de tous les impôts et recettes sont requises d’urgence. L’économie libanaise souffre gravement de la présence de cartels dans tous les secteurs. Notre économie a besoin de plus de concurrence permettant à l’économie de marché de mieux fonctionner. Cela contribuerait à la baisse des prix et à mieux servir le consommateur dans un pays démocratique ;
– consolider l’ouverture du Liban sur l’extérieur en appliquant les accords de partenariat signés avec l’Europe, en modifiant les accords biaisés signés avec la Syrie et en préparant sérieusement notre entrée complète et finale à l’OMC ;
– résoudre progressivement les problèmes sociaux, surtout ceux liés au chômage des jeunes, à l’éducation supérieure, à la sécurité sociale, aux coûts astronomiques de la santé, à la nutrition, à l’environnement et à bien d’autres.
* Professeur d’économie et de finances à la NDU-Louaizé.
Par le Dr Louis G. HOBEIKA *
Le nouveau gouvernement libanais doit faire face à une série de défis qui résultent principalement de la négligence des précédents gouvernements. En effet, les problèmes s’accumulent et les solutions requises deviennent bien plus difficiles et coûteuses. Tous les ministères ainsi que toutes les institutions publiques ont besoin de réformes horizontales et verticales. Les secteurs économiques et sociaux ont été négligés et demandent une meilleure intervention de la part de notre gouvernement. Serait-il souhaitable de s’attaquer à tous les problèmes à la fois ou bien d’établir une liste de priorités claires et précises ? À croire certains théoriciens de la ville, le nouveau gouvernement doit les attaquer tous moyennant une planification systématique et complète. Pratiquement,...
Le nouveau gouvernement libanais doit faire face à une série de défis qui résultent principalement de la négligence des précédents gouvernements. En effet, les problèmes s’accumulent et les solutions requises deviennent bien plus difficiles et coûteuses. Tous les ministères ainsi que toutes les institutions publiques ont besoin de réformes horizontales et verticales. Les secteurs économiques et sociaux ont été négligés et demandent une meilleure intervention de la part de notre gouvernement. Serait-il souhaitable de s’attaquer à tous les problèmes à la fois ou bien d’établir une liste de priorités claires et précises ? À croire certains théoriciens de la ville, le nouveau gouvernement doit les attaquer tous moyennant une planification systématique et complète. Pratiquement,...
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