Un an après le début du conflit, la guerre américano-britannique contre l’Irak s’est retrouvée hier sous le feu des critiques du président de la Commission européenne Romano Prodi et de l’ex-chef des inspecteurs de l’Onu Hans Blix, tandis qu’un ancien conseiller de la Maison-Blanche faisait des révélations embarrassantes.
L’ancien conseiller pour l’antiterrorisme Richard Clarke a ainsi affirmé que le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld voulait bombarder l’Irak dès le lendemain des attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, sans preuve de son implication. M. Prodi a estimé que ce conflit déclenché sans l’aval des Nations unies était une « erreur ». M. Blix a, quant à lui, estimé que l’Administration US avait « perdu patience trop vite ».
Par ailleurs, Bagdad a été la cible d’attaques hier faisant quatre morts, dont deux soldats américains, et 22 blessés.
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