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« Quelqu’un de l’opposition doit participer au gouvernement », affirme le chef du PSP
le 16 avril 2005 à 00h00
Walid Joumblatt a estimé hier à Paris que l’opposition devait impérativement participer au gouvernement pour permettre la tenue des élections législatives aujourd’hui menacées. « L’opposition doit nommer quelqu’un. Il faut jouer le jeu. Il faut que quelqu’un de l’opposition participe. Maintenant, le but, ce sont les élections », a-t-il déclaré à l’AFP avant un entretien avec le ministre français des Affaires étrangères, Michel Barnier, et alors que les consultations parlementaires se poursuivaient au palais de Baabda.
« Tergiverser pour simplement formuler des demandes dans l’absolu, cela ne veut rien dire. Dans le jeu constitutionnel, il faut un gouvernement », a martelé le chef du PSP, réaffirmant que deux demandes de l’opposition étaient en train d’être satisfaites : le retrait syrien et la commission d’enquête internationale sur l’assassinat de Rafic Hariri. « Restent les élections », a-t-il dit. Et en réponse à une question, il n’a pas exclu que le scrutin soit retardé, soulignant cependant que « plus vite c’est fait, mieux c’est ». Et comme un journaliste lui demandait s’il pouvait diriger un gouvernement, Walid Joumblatt a répondu très patiemment : « Je ne peux pas. Je suis druze »...
Walid Joumblatt a estimé hier à Paris que l’opposition devait impérativement participer au gouvernement pour permettre la tenue des élections législatives aujourd’hui menacées. « L’opposition doit nommer quelqu’un. Il faut jouer le jeu. Il faut que quelqu’un de l’opposition participe. Maintenant, le but, ce sont les élections », a-t-il déclaré à l’AFP avant un entretien...
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