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Actualités - CHRONOLOGIE

Fadlallah : Le peuple libanais doit ôter lui-même ses épines

Comme chaque vendredi, ceux qui suivent le prêche de sayyed Mohammed Hussein Fadlallah n’ont pas été déçus. Le dignitaire religieux développe en effet régulièrement une vision globale des événements, dans un appel permanent à dépasser les considérations mesquines pour se consacrer aux grandes valeurs, celles qui donnent leur véritable dimension aux hommes. Sayyed Fadlallah a relevé, hier à la mosquée de Haret Hreik, que les tiraillements internes sont un obstacle entre le peuple et l’entente nationale. Si les hautes instances parviennent finalement à s’entendre, a-t-il souligné, le peuple, lui, garde les séquelles des dissensions et c’est lui qui en pâtit le plus. Les tiraillements créent, a-t-il dit, des susceptibilités au sein de la population, qui se représentent sur les plans partisan, communautaire et confessionnel et augmentent les fossés internes. Toujours selon sayyed Fadlallah, cette situation trouble s’accompagne de vents violents qui soufflent dans la région, les Israéliens multipliant les menaces, alors que les Américains envoient des messages forts dans toutes les directions et que les dirigeants arabes s’apprêtent à tenir un sommet dont on ne peut même pas prévoir les résultats. Le dignitaire religieux a insisté sur le fait que le peuple doit ôter lui-même ses épines, sans compter sur personne, d’autant que tous ceux qui disent lui vouloir du bien ne font en fait que semer des épines sur son sol. Commentant l’assassinat de cheikh Ahmed Yassine, sayyed Fadlallah a dénoncé le fait que, pour les Américains, les Israéliens ont le droit de tuer les Palestiniens, alors que ceux-ci n’ont pas le droit de riposter et sont immédiatement qualifiés de « terroristes ». Pour le dignitaire chiite, l’assassinat de cheikh Yassine est de conception américaine, la réalisation en étant israélienne, et nul, pas même les Nations unies, n’a le droit de condamner Israël pour de tels actes, les États-Unis étant toujours prêts à poser leur veto à la moindre tentative. Selon lui, la situation est très grave. C’est pourquoi il appelle le peuple libanais à la plus grande vigilance.
Comme chaque vendredi, ceux qui suivent le prêche de sayyed Mohammed Hussein Fadlallah n’ont pas été déçus. Le dignitaire religieux développe en effet régulièrement une vision globale des événements, dans un appel permanent à dépasser les considérations mesquines pour se consacrer aux grandes valeurs, celles qui donnent leur véritable dimension aux hommes. Sayyed...