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Solvay achète Fournier Pharma pour 1,3 milliard d’euros Le groupe chimique et pharmaceutique belge Solvay a acheté le laboratoire français Fournier Pharma, pour 1,3 milliard d’euros, opération qui sera finalisée au cours de l’été 2005, a-t-il annoncé hier dans un communiqué. Dans un communiqué distinct, le directeur général de Fournier Pharma estime que « ce rapprochement est en cohérence avec la stratégie développée par Fournier Pharma et permet de conforter les plans d’actions stratégiques engagés sur le plan du développement de nouveaux produits et de l’expansion géographique ». Le protocole d’accord vise à acquérir 100 % de la société pour 1,3 milliard d’euros en cash. Cette transaction pourrait accroître les activités de Solvay de plus d’un tiers en termes de chiffre d’affaires et améliorer immédiatement la rentabilité du groupe, avec un potentiel d’amélioration significatif des performances, selon Solvay. Solvay Pharmaceuticals, qui emploie 8 000 personnes dans le monde, est l’entité pharmaceutique au sein du groupe Solvay, groupe pharmaceutique et chimique international dont le siège se trouve à Bruxelles. Au total, le groupe emploie plus de 30 000 personnes dans 50 pays. Le groupe a réalisé en 2004 un chiffre d’affaires de 7,9 milliards d’euros, généré par ses trois secteurs d’activité : chimique, plastique et pharmaceutique. Italie : croissance nettement inférieure aux prévisions La croissance italienne a été nettement inférieure aux prévisions du gouvernement italien et des économistes en 2004, atteignant 1 % par rapport à 2003 en raison d’une très mauvaise fin d’année, selon la deuxième estimation diffusée hier par l’Istat. La croissance a été revue en baisse d’un dixième de point en raison d’une contraction de 0,4 % du PIB au dernier trimestre par rapport au trimestre précédent, plus forte que le recul de 0,3 % annoncé lors de la première estimation. Sur un an, la hausse du PIB s’est établie à 0,8 % au quatrième trimestre, contre une première estimation de 1 %, selon les chiffres de l’Istat. C’est un résultat assez nettement inférieur aux prévisions gouvernementales, qui tablaient sur une hausse du PIB de 1,2 % l’an dernier. L’Italie connaît la croissance la plus faible de la zone euro. La consommation des ménages a progressé de 0,1 % au quatrième trimestre par rapport au troisième trimestre tandis que les investissements fixes ont reculé de 0,3 % et que les exportations nettes (exportations moins importations) se sont contractées de 1,4 %, selon l’Istat.