Vie politique

Nassib Lahoud dément avoir rencontré des responsables syriens Le chef du Renouveau démocratique, le député Nassib Lahoud, a démenti hier avoir visité récemment de hauts responsables syriens à Damas. Dans un communiqué, le bureau de M. Lahoud a infirmé des propos parus dans la presse selon lesquels « il aurait rencontré à trois reprises de hauts responsables syriens à Damas ». « Ces informations sont fausses. Le député Lahoud n’a rencontré aucun responsable syrien durant ces dernières années, que ce soit au Liban ou en Syrie », a indiqué le communiqué. Tammam Salam satisfait des résultats à Beyrouth L’ancien député Tammam Salam a indiqué hier qu’il était satisfait des résultats des élections municipales à Beyrouth. M. Salam, qui a été reçu par le mufti de la République, cheikh Mohammed Rachid Kabbani, a estimé qu’« en fin de compte, les résultats avaient été positifs au niveau du changement qui s’est produit et au niveau du consensus qui a permis ce changement ». « Les circonstances des municipales à Beyrouth n’étaient pas de tout repos. Il en a été de même partout au Liban parce que cette échéance démocratique électorale survient peu avant d’autres échéances. La bataille a pris une dimension politique trop importante, ce qui a créé un climat de tension gênant aussi bien pour Beyrouth que pour les autres régions », a-t-il indiqué. « Mais je peux dire que l’équilibre qui nous angoissait tous a été réalisé à Beyrouth », a-t-il ajouté, en plaidant en faveur d’une nouvelle loi pour la municipalité de Beyrouth « au niveau de laquelle les postes ne seraient pas attribués en fonction de l’appartenance communautaire ». En réponse à une question sur les prochaines législatives, M. Salam a par ailleurs souhaité que le consensus qui est actuellement de mise avec l’ancien Premier ministre perdure pour toujours à Beyrouth. « Je suis attaché à l’unité des rangs et à la coordination des forces qui sont nécessaires pour le succès de toute échéance au Liban. (...) Mais la question politique a ses propres normes, différentes de celles qui existent sur le plan municipal », a-t-il indiqué. Et d’ajouter, en allusion aux derniers propos de M. Hariri : « Nous écoutons des propos concernant des projets d’avenir, concernant Paris III. Nous n’avons pas pu réussir au niveau de Paris II, et il paraît que cette question dépend d’un consensus national. Malheureusement, nous en sommes loin à l’heure actuelle, surtout au niveau des responsables. Cela se répercute négativement sur les questions socio-économiques. » Affaire Adonis Nehmé Déposition de Chamoun devant les autorités judiciaires Le chef du Parti national libéral (PNL) Dory Chamoun a affirmé hier que les propos qu’il avait tenus durant sa campagne électorale « sont vrais », et qu’il n’a « rien inventé ». L’avocate générale près la Cour de cassation, la magistrate Rabiha Ammache Kaddoura, a recueilli hier la déposition de M. Chamoun dans l’affaire de la plainte pour diffamation durant la campagne électorale de Deir el-Qamar, déposée par le général Adonis Nehmé à l’encontre du chef du PNL devant le parquet. La séance a été reportée au 2 juin prochain. M. Chamoun était accompagné de ses avocats Chakib Cortbawi et Sélim Osman, et de plusieurs de ses partisans, qui l’ont attendu devant le Palais de justice jusqu’à 16h. À l’issue de l’interrogatoire, le chef du PNL a été acclamé par ses partisans. Interrogé sur le déroulement de la séance, il a répondu : « Il s’agissait d’un interrogatoire. Plusieurs accusations nous ont été lancées et nous y avons répondu point par point. J’espère que la justice suivra son cours. » Et d’ajouter : « Certaines personnes pensent qu’il y a eu diffamation. Pour ma part, je n’ai fait que retranscrire des faits. » À un journaliste qui lui a demandé s’il maintenait ses propos, le chef du PNL a indiqué : « Naturellement, sinon je ne les aurais pas tenus. Je n’ai rien inventé. Je possède des preuves, et certaines personnes sont prêtes à témoigner et à prouver que ce que j’avais dit était vrai. Je n’ai accusé personne. » Concernant une éventuelle réconciliation avec le général Nehmé, M. Chamoun a affirmé : « Celui qui souhaite la réconciliation ne porte pas plainte. Nous n’avons pas porté plainte, c’est lui qui l’a fait (...) »