Le PNL dénonce la répression à l’approche du scrutin

Le Parti national libéral a dénoncé hier « les pratiques répressives du pouvoir, surtout à l’approche des élections municipales ». Dans un communiqué publié au terme de sa réunion hebdomadaire présidée par Dory Chamoun, le PNL a stigmatisé l’agression dont le député Abbas Hachem a été victime mardi dans la banlieue-sud, ainsi que la répression de la manifestation estudiantine organisée à l’Université Saint-Joseph. « Ce comportement est d’autant plus dangereux qu’il survient à l’approche des municipales. En effet, le citoyen a toutes les raisons de s’inquiéter du fait qu’un député, qui est pourtant censé jouir de l’immunité parlementaire, a été maltraité », souligne le communiqué. Par ailleurs, le parti a déploré le peu de cas que le pouvoir fait des problèmes économiques et sociaux. Selon lui, le gouvernement a effectivement prouvé à plusieurs reprises son incapacité à gérer le pays, en se montrant incapable d’honorer ses engagements pris lors de la conférence de Paris II, de traiter comme il convient le dossier de l’électricité. Selon le communiqué, le pouvoir a en outre échoué à préserver les intérêts des Libanais. Le PNL évoque à titre d’exemple les produits illégalement introduits au Liban et qui provoquent chômage, faillites et émigration. Et de rappeler aussi le déficit croissant du budget qui a dépassé le seuil des 30 %, la dette publique qui équivaut à près de 20 % du produit intérieur brut, ainsi que le déficit de la balance commerciale, qui a atteint un taux avoisinant les 60 %.