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Actualités - CHRONOLOGIE

Sécurité Démantèlement d’un réseau pro-israélien qui planifiait d’assassiner Nasrallah

Le mystère s’épaissit autour du démantèlement par les services de sécurité libanais et du Hezbollah d’un « réseau d’agents » entraînés et armés par Israël, et qui planifiait d’assassiner de nombreux responsables palestiniens installés au Liban et de cadres du parti de Dieu, dont le secrétaire général, Hassan Nasrallah. Le procureur général Adnane Addoum a tenté de minimiser l’affaire en déclarant à l’agence Reuters qu’« aucun cas de ce type n’avait été transmis à la justice » et qu’il s’agissait de « bavardages médiatiques ». Quant à Israël, qui a récemment intensifié ses menaces contre les dirigeants de groupes voués à sa destruction, il s’est refusé à tout commentaire. Enfin, un responsable du gouvernement tunisien a déclaré à Reuters, sous le sceau de l’anonymat, qu’il n’existait aucun passeport tunisien au nom de Jamal Zaarour, cité par le quotidien as-Safir, et que personne ne s’était rendu en Tunisie sous ce nom. Il a également démenti qu’Israël dispose d’une antenne commerciale en Tunisie, ainsi que l’affirme le journal. Des sources judiciaires avaient indiqué auparavant que l’enquête des services de sécurité était actuellement en cours, sous la supervision du commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, Jean Fahd – qui s’est entretenu hier avec le procureur général, Adnane Addoum. Ces sources précisaient que trois personnes avaient été arrêtées : une femme, Jamal Z., Palestinienne et détentrice, après mariage, d’un passeport tunisien ; un Libanais, Kamal A., et un Égyptien, Moujahed Y., qui travaille au café Berjaoui, à Tarik Jédidé. Jamal Z. serait ainsi un agent du Mossad, recrutée en Tunisie par des agents israéliens et chargée de créer au Liban un réseau d’espions formé de travailleurs arabes. Elle vit dans le camp de réfugiés palestiniens de Nahr el-Bared, et elle aurait pris contact avec Kamal A. dans la région de Naamé afin d’écouler des vêtements et de la marchandise d’origine israélienne. Elle aurait fait connaissance avec le ressortissant égyptien au café où il travaille, et une relation personnelle s’est nouée entre eux. Un contact aurait été établi avec elle par l’intermédiaire de quelques personnes avec lesquelles elle se réunissait dans la zone du rond-point Cola, et qui se déplaçaient dans une Range Rover de couleur rouge. Il lui aurait été demandé de rencontrer un dénommé Ali (chose faite à Tripoli), de se préparer à enrôler quelques agents afin de faire exploser la « Radio Bachaër » et la « Radio du Coran », et d’organiser si possible un gang dans la banlieue sud, dont les membres appartiendraient à la communauté chiite et qui seraient chargés d’assassiner des personnalités importantes dans cette région. Les sources en question indiquent que c’est le dénommé Kamal A., que Jamal Z. essayait d’enrôler, qui aurait averti les services de sécurité, lorsqu’il s’est rendu compte, complètement terrifié, que l’ordre de mission comportait également la liquidation de Hassan Nasrallah.
Le mystère s’épaissit autour du démantèlement par les services de sécurité libanais et du Hezbollah d’un « réseau d’agents » entraînés et armés par Israël, et qui planifiait d’assassiner de nombreux responsables palestiniens installés au Liban et de cadres du parti de Dieu, dont le secrétaire général, Hassan Nasrallah.
Le procureur général Adnane Addoum a...