L’ancien ministre de l’Intérieur a reçu l’ambassadeur des États-Unis Michel Murr : Pas de fraude possible avec Sleimane Frangié

Le député du Metn, Michel Murr, a déclaré hier « garantir que le ministre de l’Intérieur, Sleimane Frangié, prend toutes les dispositions sécuritaires et administratives nécessaires pour que le processus électoral se déroule démocratiquement et en toute liberté et intégrité », ajoutant : « Il est impossible qu’il y ait fraude le jour des élections. » M. Murr a tenu ces propos à l’issue de sa rencontre avec l’ambassadeur des États-Unis, Jeffrey Feltman, qui l’a visité dans le cadre de sa tournée auprès des responsables et hommes politiques libanais. Au terme de l’entretien, M. Feltman a affirmé : « J’ai demandé à M. Murr son opinion à propos des prochaines élections législatives, sachant qu’il a une grande expérience aussi bien en ce qui concerne le ministère de l’Intérieur que les élections. » Interrogé à propos de ses dernières déclarations politiques qui ont encore une fois attiré les foudres du Premier ministre, Omar Karamé, M. Feltman a déclaré : « Je suis porteur d’une mission diplomatique au Liban et je vais accomplir mon travail. » De son côté, M. Murr a tenu à préciser que l’ambassadeur des États-Unis « n’a pas posé de questions impliquant une ingérence dans le dossier électoral ». « J’ai expliqué à M. Feltman que le jour des élections, rien ne se passe, sachant que la présence des représentants des candidats dans les bureaux de vote est beaucoup plus efficace que celle des observateurs », a-t-il indiqué. M. Murr a en outre réitéré sa position en faveur du caza comme circonscription électorale, estimant que « le découpage électoral n’est pas une affaire d’opposants et de loyalistes (...) puisque le député Walid Joumblatt propose également le caza ». Encore deux Libanais enlevés en Irak, le palais Bustros se mobilise Les deux hommes d’affaires libanais enlevés mercredi soir à Bagdad ont été identifiés comme étant Ghazi Haydar et Hassan Haydar. « Des hommes armés ont fait irruption dans une villa d’al-Mansour (un quartier chic à l’ouest de Bagdad) et emmené les deux Libanais vers une destination inconnue », a indiqué hier une source du ministère irakien de l’Intérieur, citée par l’AFP. Selon une autre source de ce ministère, également citée par l’AFP, les hommes armés ont ligoté un garde irakien de la compagnie « al-Beit al-Loubnani » et l’ont enfermé dans les toilettes de la villa avant d’emmener les deux hommes d’affaires. Six hommes masqués, à bord de trois voitures, ont participé au rapt. Trois d’entre eux sont entrés dans la villa et ont enlevé Ghazi et Hassan. À Beyrouth, l’affaire du rapt a été suivie de près par le chef de la diplomatie, Mahmoud Hammoud, qui a demandé au chargé d’affaires libanais par intérim, à Bagdad, de prendre contact avec les ministères irakiens de l’Intérieur, des Affaires étrangères et de la Défense, pour obtenir leur libération. Sur un autre plan, M. Nazih Mansour, député du Hezbollah, s’est rendu au palais Bustros pour demander au chef de la diplomatie d’intervenir afin d’obtenir la libération d’un Libanais, Mounah Abdallah, détenu depuis près d’un an-injustement selon le parlementaire – auprès des autorités irakiennes.