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Berry rappelle le « rôle essentiel » du Parlement pour l’adoption de la loi électorale

Le président de la Chambre, Nabih Berry, a déclaré hier, lors de sa rencontre hebdomadaire avec les députés, que « la formule de la prochaine loi électorale n’a pas encore été élaborée ». « Nous sommes en présence aujourd’hui d’un grand nombre de propositions, et nous attendons que le projet de loi arrive au Parlement pour que nous puissions l’étudier », a-t-il ajouté, avant de conclure : « Le Parlement a un rôle essentiel à jouer à ce niveau. » Par ailleurs, le député Hussein Husseini a demandé au ministre de l’Intérieur, Sleimane Frangié, à l’issue de leur rencontre hier, d’inviter toutes les parties libanaises, « sans la moindre exception », à participer à un dialogue afin d’aboutir à une loi électorale capable de refléter la coexistence entre les Libanais. « Nous avons eu en 92, en 96, en 2000, et même en 60 une loi électorale exceptionnelle. Il est grand temps d’appliquer le document d’entente nationale et d’adopter une loi normale », a-t-il ajouté. Il a également réitéré son soutien à une loi adoptant la proportionnelle, affirmant que le mode majoritaire est « un régime de minorité, un pouvoir de minorité, puisque, dans ce système, moins de 25 % prennent tous les sièges ». « Le mode proportionnel est le plus conforme à notre tissu social et au pacte national », a estimé le président Husseini. De son côté, le député de Bécharré, Kabalan Issa el-Khoury, qui a été reçu par le Premier ministre, Omar Karamé, s’est fermement opposé au caza en tant que circonscription électorale. « Le caza est inacceptable chez nous à Bécharré, puisque nous aurons alors un député avec 5 000 voix, alors que, dans d’autres circonscriptions, le député sera élu avec 50 000 voix », a-t-il déclaré. Enfin, le président du PSNS, Gebrane Araygi, a affirmé être en faveur d’une loi électorale adoptant le Liban comme circonscription électorale unique, estimant toutefois que les grandes circonscriptions pourraient actuellement jouer un rôle positif, mais uniquement dans une étape transitoire.
Le président de la Chambre, Nabih Berry, a déclaré hier, lors de sa rencontre hebdomadaire avec les députés, que « la formule de la prochaine loi électorale n’a pas encore été élaborée ».
« Nous sommes en présence aujourd’hui d’un grand nombre de propositions, et nous attendons que le projet de loi arrive au Parlement pour que nous puissions l’étudier », a-t-il...