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Damas et le Hezbollah se partagent la souveraineté libanaise, estime le général Aoun : S’il n’y a pas de retrait syrien, nous empêcherons le déroulement des élections

L’ancien Premier ministre, le général Michel Aoun, a affirmé qu’« un changement aura sûrement lieu en 2005 » et qu’une nouvelle ère s’ouvre après la 1559. Le général Aoun, qui s’exprimait par téléphone devant des Libanais à Londres à l’occasion du dîner du Courant aouniste dans la capitale britannique, a indiqué que le document du Bristol est « en deçà de nos objectifs ». « Nous n’acceptons pas que la Syrie reste dans la Békaa et que le Hezbollah reste armé. Il s’agit là de deux choses fondamentales. S’il n’y a pas de souveraineté, il n’y a pas d’État. Le Hezbollah et la Syrie se partagent la souveraineté libanaise, et cela est inadmissible (...) Qu’est-ce qui nous unira avec le Hezbollah s’il a une indépendance politique et militaire et qu’il ne reconnaît pas la souveraineté de l’État ? Comment nous entendrons-nous si nous ne partageons pas la même identité, le même sentiment national et les mêmes constantes ? » s’est interrogé Michel Aoun. Il a par ailleurs indiqué qu’il œuvre pour un retrait syrien avant les législatives. « Si le retrait n’a pas lieu avant, nous empêcherons les élections de se dérouler. Peu importe si le mandat de la Chambre se prolonge d’un ou deux mois de plus. Nous ne pouvons organiser de nouvelles élections puis affirmer que le processus n’était pas correct (...) Ces élections sont falsifiées dès à présent », a estimé le général Aoun, évoquant les interpellations dont sont victimes les militants du CPL et les atteintes à la liberté de se rassembler. Concernant enfin l’affaire Geagea, Michel Aoun a indiqué : « Il s’agit d’un commerce à profit. Le pouvoir marchande et maintient Samir Geagea en prison pour que les FL restent préoccupées et ne mènent aucune action politique au sein de l’opposition. L’État en profite. Si les FL veulent libérer Samir Geagea, elles doivent œuvrer, comme nous, en tant que force d’opposition et de résistance. » Par ailleurs, une délégation du Courant aouniste a visité hier le Hezbollah pour l’inviter au Congrès national pour le dialogue dont l’idée a été proposée par le général Aoun fin novembre. Une autre délégation aouniste s’est rendue chez l’ancien député Tammam Salam pour lui adresser la même invitation.
L’ancien Premier ministre, le général Michel Aoun, a affirmé qu’« un changement aura sûrement lieu en 2005 » et qu’une nouvelle ère s’ouvre après la 1559. Le général Aoun, qui s’exprimait par téléphone devant des Libanais à Londres à l’occasion du dîner du Courant aouniste dans la capitale britannique, a indiqué que le document du Bristol est « en deçà...