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Actualités

Lancement d’un cycle de conférences-débats à l’USJ(photo)

C’est un cycle de conférences différent, dans la mesure où il inaugure une formule plus interactive, plus proche du débat et favorisant la participation d’étudiants au côté des hommes politiques, qui a été lancé jeudi dernier à l’Université Saint-Joseph (USJ). Le cycle de conférences parrainé par la chaire Louis D. d’anthropologie interculturelle, dont le titulaire est le père Sélim Abou, et par le bureau des étudiants de la faculté de droit de l’USJ, débutera fin janvier. Il doit accueillir une série de politiques et d’étudiants qui interviendront sur une série de problématiques relatives à un thème général : « Quel contrat social pour le Liban ». L’assistance sera formée d’étudiants, d’hommes politiques, de personnalités académiques et d’autres membres de la société civile. Le président du bureau estudiantin de la faculté de droit, Marwan Maalouf, a mis l’accent sur l’importance de la participation des jeunes à ce cycle de conférences. Prenant la parole au cours de cette causerie de lancement, M. Samir Frangié, l’un des parrains du projet, a évoqué l’importance d’un espace de réflexion sur le contrat social et les sujets qui s’y rapportent – l’identité, la souveraineté et les rapports libano-syriens, la démocratie consensuelle, l’égalité, l’unité – « parce que le Liban est entré dans les derniers mois dans une phase de transition du fait de la remise en cause de la tutelle syrienne, parce que le pouvoir libanais tente par tous les moyens de bloquer le changement en cours en faisant notamment valoir que la levée de la tutelle syrienne entraînerait une reprise des combats entre les Libanais, ces derniers n’étant pas parvenus, quinze ans après l’arrêt des combats, à tirer les leçons de la guerre et à jeter les bases d’un nouveau contrat social entre eux », mais aussi « parce qu’au sein des formations de l’opposition, certains continuent à rechercher dans la guerre la légitimité populaire à laquelle ils aspirent sans prendre en considération que ce retour en arrière ne peut plus fournir de légitimité aujourd’hui à aucune des parties ». De son côté, notre collaborateur Michel Hajji Georgiou a déploré l’asservissement du politique (dans son sens noble) à la politique, du fait de la situation de pourrissement de la chose publique qui frappe le pays en raison de la tutelle syrienne et de ses dérivés. Il a estimé qu’une des fonctions latentes du projet est de restaurer les fondements du politique, une autre de ces fonctions étant de contribuer à la reproduction des élites en permettant aux jeunes de faire entendre leur voix à travers une réflexion, par d’autres canaux que les manifestations. Quant à notre collaborateur Samer Ghamroun, il a souligné l’importance de refaire de l’université un pôle de réflexion, estimant que le rôle de l’université doit être notamment de repenser la chose politique en rehaussant le niveau du débat public.
C’est un cycle de conférences différent, dans la mesure où il inaugure une formule plus interactive, plus proche du débat et favorisant la participation d’étudiants au côté des hommes politiques, qui a été lancé jeudi dernier à l’Université Saint-Joseph (USJ).
Le cycle de conférences parrainé par la chaire Louis D. d’anthropologie interculturelle, dont le...