Selon Ferzli, il est difficile de trouver un critère parfait pour le découpage électoral

Selon le ministre de l’Information, Élie Ferzli, il est difficile, dans un pays composé comme le Liban, de trouver un critère parfait pour le découpage électoral. Dans un discours qu’il a prononcé au cours d’un meeting dans la Békaa, M. Ferzli, qui se déclare résolument en faveur d’un découpage fondé sur la petite circonscription, a jugé primordial d’élaborer une loi électorale « traduisant dans une large mesure la volonté des Libanais, que ce soit au niveau de la représentativité ou de l’adoption d’un même critère (pour la répartition des circonscriptions) dans toutes les régions libanaises ». Il a cependant jugé difficile de satisfaire « à la perfection » les aspirations des Libanais, avant de rappeler que la loi électorale de 1960 avait été largement approuvée par les Libanais alors même que le découpage n’était pas le même dans toutes les régions. « L’adoption d’un même critère, qui soit parfait dans un pays composé comme le Liban, n’est pas possible », a-t-il insisté, soulignant que le gouvernement essaie de concilier les différents points de vue. Selon lui, le cabinet s’est fixé un double objectif : « Faire en sorte que le Liban ne soit pas victime des tiraillements régionaux et internationaux et régler les dossiers conflictuels internes dont l’objectif principal est de mettre à exécution le complot de l’implantation contre le Liban. » M. Ferzli a mis l’accent sur la résolution 1559 du Conseil de sécurité, le désignant comme « un projet de discorde ». Il a insisté sur le fait que le gouvernement entend faire échec aux « plans visant à créer des entités confessionnelles et à maintenir les réfugiés palestiniens au Liban ».