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Liban-Iran - Visite inopinée du ministre iranien des AE à Beyrouth Kharazi : « Avoir de l’influence ne signifie pas s’ingérer » en Irak

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Kamal Kharazi, s’est défendu de toute ingérence de son pays en Irak, à son arrivée hier soir, pour une visite inopinée à Beyrouth, en provenance de Damas. Interrogé sur les menaces d’une frappe américaine contre l’Iran, M. Kharazi a jugé qu’elles « ne sont pas nouvelles et nul ne les prend au sérieux ». « À la limite, ces menaces feraient rire car ce sont les États-Unis qui ont attaqué l’Irak, qui l’ont envahi avec de nombreuses troupes et qui occupent ce pays », a-t-il dit, à la presse, à l’aéroport de Beyrouth. « L’Irak est un pays arabe et son sort est aux mains du peuple irakien », a encore dit M. Kharazi. Interrogé sur le but de sa visite imprévue au Liban et en Syrie, il a indiqué qu’elle entre dans le cadre « de concertations bilatérales ». De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, a réfuté les accusations formulées le 8 décembre par le roi de Jordanie Abdallah II sur des tentatives iraniennes de favoriser la création d’un « croissant » régional sous influence chiite, regroupant l’Iran, l’Irak, la Syrie et le Liban. « Nous ne croyons pas à ces théories. Nous considérons qu’il existe des droits, celui de chaque État à l’indépendance, à la souveraineté et à défendre ses droits », a-t-il dit. « Si des États se rencontrent, nous devons les encourager dans cette voie pour renforcer les liens stratégiques essentiels qui préservent la liberté et l’indépendance de chaque État », a-t-il ajouté. M. Kharazi a été reçu, en fin de soirée, par le Premier ministre, Omar Karamé. Aujourd’hui, il doit s’entretenir avec M. Hammoud, le président de la République, Émile Lahoud, et le chef du Parlement, Nabih Berry. Il doit également tenir une conférence de presse avant son départ en début d’après-midi.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Kamal Kharazi, s’est défendu de toute ingérence de son pays en Irak, à son arrivée hier soir, pour une visite inopinée à Beyrouth, en provenance de Damas.
Interrogé sur les menaces d’une frappe américaine contre l’Iran, M. Kharazi a jugé qu’elles « ne sont pas nouvelles et nul ne les prend au sérieux ».
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