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Actualités

Bûche d’embûches

Il n’y a pas à dire, en cette veille de Noël, nous sommes gâtés. Ce bon Omar et ses appendices ministériels ne savent plus où donner du neurone pour apaiser une population qui, à défaut de se ruer sur les cadeaux, menace de ruer dans les brancards. Première gâterie, le retrait syrien massif de trois bicoques dispersées entre l’aéroport, la banlieue sud et le caillou de Batroun. Dans leurs bagages, les frérots ont emporté une armoire, deux théières et quatre caleçons. C’est dire si la démilitarisation a été totale. Deuxième câlin, mais permanent celui-là : une dette pétillante de 35 milliards en guirlande pour orner nos impôts, une Sécu en capilotade qui se pique de vouloir gérer les pensions de retraite, alors qu’elle n’est même pas fichue de couvrir les soins des deux ou trois malades mentaux du gouvernement, sans compter la CGTL qui ose réclamer des augmentations de salaires après seulement dix années de revenus momifiés. Salauds de pauvres ! Troisième confiserie : la loi électorale, miroitée sans cesse et destinée à renouveler le cheptel, place de l’Étoile. Un miroir sans tain, qui ne risque pas de réfléchir grand-chose tant que le découpage électoral ne met pas le député au plus près du citoyen. L’idéal étant que la circonscription soit assez petite pour que le nouvel élu soit carrément à portée de baffe. Pendant ce temps, nos horizons s’élargissent de jour en jour : pour s’être essuyé les pieds sur la 1559, le pays s’est mis à dos les États-Unis, la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne. Mais grâce à notre alliance avec la Syrie, la planète entière sera bientôt isolée. On achètera aux Syriens, on vendra aux Syriens et, pour les loisirs, on regardera al-Manar, la télé guillerette du Hezbollah. La belle vie, quoi ! Et la mort douce pour cette république de poche, qui sent déjà le sapin, et dont les maîtres commencent à avoir sérieusement les boules. Gaby NASR
Il n’y a pas à dire, en cette veille de Noël, nous sommes
gâtés. Ce bon Omar et ses appendices ministériels ne savent plus où donner du neurone pour apaiser une population qui, à défaut de se ruer sur les cadeaux, menace de ruer dans les brancards.
Première gâterie, le retrait syrien massif de trois bicoques dispersées entre l’aéroport, la banlieue sud et le caillou...