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Exécutif - Le cabinet se penchera aujourd’hui sur le litige financier entre l’EDL et « ENEL » Le spectre d’une interruption de la production d’électricité pointe à nouveau à l’horizon

La réunion hebdomadaire que le Conseil des ministres tiendra ce matin, place du Musée, sera axée principalement sur le litige financier qui oppose le conseil d’administration de l’Électricité du Liban à la société italienne « ENEL », en charge de la gestion et de l’entretien des deux centrales électriques de Zahrani et Deir Ammar. C’est à la demande du PDG de l’EDL, Kamal Hayeck, que le Conseil des ministres planchera sur cette question. La société « ENEL » menace d’interrompre ses travaux de gestion et d’entretien à la fin de cette semaine si l’EDL ne lui verse pas un montant de près de 4 millions de dollars qu’elle lui doit. Si l’entreprise italienne met ses menaces à exécution, l’alimentation de plusieurs régions du pays en courant risque d’être sérieusement compromise. Dans un communiqué publié hier, le PDG de l’EDL, M. Hayeck, a souligné que l’Office de l’Électricité ne peut verser à « ENEL » la somme qui lui est due parce que la société italienne doit encore exécuter certains travaux dont le coût dépasse le montant des factures réclamé par la société italienne. Dans son communiqué, M. Hayeck rappelle que le contrat signé avec « ENEL » est venu à expiration le 15 février dernier. Il devait être prorogé, aux mêmes conditions, jusqu’au 15 mai prochain, conformément aux résolutions prises en ce sens par le Conseil des ministres le 30 janvier 2004 et le 12 février dernier. M. Hayeck précise que le contrat de gestion n’a pas été prorogé en raison du fait que la société italienne a réclamé la modification de la police d’assurance conclue avec elle. « Or, cette police d’assurance, indique le PDG de l’EDL, est celle-là même qui avait été proposée par la société pour les deux contrats de gestion conclus, respectivement, pour la période du 16 novembre 2002 au 15 novembre 2003 et du 16 novembre 2003 au 15 janvier 2004. Par voie de conséquence, la compagnie (l’EDL) ne saurait accepter de modifier les termes de cette police d’assurance car cela serait en contradiction avec les résolutions du Conseil des ministres. En outre, souligne M. Hayeck, la compagnie ne peut payer le montant des factures réclamé par ENEL car la société n’a pas exécuté certains travaux dont elle avait la charge et dont le coût dépasse, selon les estimations de l’EDL, le montant des factures dont le versement est réclamé par la société. » Le PDG de l’EDL a souligné dans ce cadre que la législation en vigueur interdit à la compagnie de verser un quelconque montant si des travaux sont en suspens. M. Hayeck conclut que dans le but d’éviter une interruption de la production d’électricité, le conseil d’administration de l’EDL, qui a tenu une réunion dans la soirée de mardi, jusqu’à l’aube d’hier, a décidé « à l’unanimité » de demander au ministre de l’Énergie et de l’Eau, Ayoub Hmayed, de soumettre le dossier au Conseil des ministres afin qu’il prenne les décisions qui s’imposent. Il convient d’indiquer que, selon certaines sources, si le gouvernement ne parvient pas à trouver une issue au litige en question, la société italienne pourrait avoir recours à un arbitrage.
La réunion hebdomadaire que le Conseil des ministres tiendra ce matin, place du Musée, sera axée principalement sur le litige financier qui oppose le conseil d’administration de l’Électricité du Liban à la société italienne « ENEL », en charge de la gestion et de l’entretien des deux centrales électriques de Zahrani et Deir Ammar. C’est à la demande du PDG de...