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Actualités - CHRONOLOGIE

CNSS - Karaki se félicite des amendements introduits en Conseil des ministres La Sécurité sociale pourra désormais placer ses fonds aux taux du marché

Le directeur général de la Caisse nationale de Sécurité sociale, Mohammed Karaki, s’est félicité de l’adoption du projet de pensions de retraite en Conseil des ministres et des amendements que le gouvernement a jugé opportuns d’y introduire. Selon M. Karaki, ces amendements mettent la CNSS en meilleure position pour bénéficier des taux d’intérêt pratiqués sur le marché des changes. M. Karaki, qui répondait aux questions de l’agence al-Markazia, a précisé que cet amendement est le plus important qui ait été introduit par le gouvernement. Il assure à la CNSS le placement de ses fonds aux taux du marché, et non à des taux inférieurs à ceux qui sont pratiqués. L’amendement, a ajouté M. Karaki, autorise les responsables de la caisse à tenir compte des taux d’inflation, de sorte que si ces taux sont supérieurs aux taux d’intérêt du marché, ce sont eux qui seront adoptés. En ce qui concerne les cotisations, leur réduction va certes entraîner la baisse des rentrées de la branche des pensions de retraite. En revanche, cette baisse va inciter les employés dont les salaires sont élevés à s’adresser aux compagnies d’assurances privées, ce qui diminue les risques encourus par les capitaux de la CNSS. Quant à l’amendement relatif à la possibilité du retrait d’un montant équivalent à 10 % de l’indemnité totale, M. Karaki a précisé que la modification des conditions auxquelles peut s’opérer ce retrait doit faciliter l’accès des abonnés à ce petit capital. Ce retrait n’était possible, selon le projet de loi initial, que si l’assuré pouvait continuer à bénéficier d’une pension à vie égale à deux fois le salaire minimum. Le montant de cette pension a été rabaissé à 300 000 LL par mois. Par contre, un autre amendement a été introduit pour dissuader les assurés sociaux de chercher un travail après l’âge de la retraite. Dans le projet de loi initial, ce nouvel emploi est possible, mais à condition que le salaire soit inférieur au double du salaire minimum. Au-delà de ce chiffre, le paiement de la pension de retraite est en principe suspendu. Dans l’amendement introduit par le gouvernement, le nouveau salaire ne doit pas être supérieur à 300 000 LL, ce qui devrait dissuader les retraités et les encourager à laisser la place aux nouveaux venus sur le marché du travail. M. Karaki a souligné l’avantage de remplacer l’expression « salaire minimum » par un montant fixe, puisque le salaire minimum est susceptible de varier. Le directeur de la CNSS a relevé enfin que c’est une direction générale indépendante qui gérera la branche pensions de retraite de la CNSS. On rappelle que le régime des pensions de retraite doit se substituer, pour les nouveaux salariés, au régime de l’indemnité de fin de service.
Le directeur général de la Caisse nationale de Sécurité sociale, Mohammed Karaki, s’est félicité de l’adoption du projet de pensions de retraite en Conseil des ministres et des amendements que le gouvernement a jugé opportuns d’y introduire. Selon M. Karaki, ces amendements mettent la CNSS en meilleure position pour bénéficier des taux d’intérêt pratiqués sur le...