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Actualités - OPINIONS

Les lecteurs ont voix au chapitre

La CNSS et les retraités âgés Les retraités âgés, dont je suis, sont très reconnaissants au président de la République qui leur a ouvert les portes de l’assurance-maladie à la CNSS. Toutefois, ce que le chef de l’État ignore, c’est le double calvaire que ces retraités âgés doivent affronter pour chacune de leurs formalités : la première fois pour remettre les factures des médecins et pharmaciens avec les boîtes et flacons y afférents, la deuxième fois pour encaisser les montants qui leur reviennent. Chacune de ces formalités prend entre 2 et 3 heures d’attente debout (les sièges disponibles sont pris d’assaut par les personnes qui se bousculent sur les escaliers dès 5 heures du matin). La CNSS, très logiquement, accepte que la remise des factures soit faite par un mandataire. Mais, sans doute à cause d’abus antérieurs, l’encaissement ne peut se faire que par l’assuré lui-même ou par un membre direct de la famille (épouse, enfant, frère ou sœur), ce qui n’arrange guère les choses. Ne peut-on, au moins pour cette catégorie d’assurés, remplacer le paiement à la caisse par un virement au compte bancaire de l’intéressé ? Ce système aurait aussi l’avantage de simplifier le travail administratif de la CNSS et pourrait à l’avenir être étendu à tous les assurés disposant d’un compte bancaire. Fernand KENDARJI En attendant Dora On nous avait annoncé à grands cris publicitaires l’arrivée de Dora au Liban venant de l’étranger. Les enfants, en cette avant-veille de Noël, croyaient vraiment qu’elle allait venir, moi aussi je me suis prise au jeu. J’ai acheté des billets à 35 000 LL la place pour être devant la scène en spécifiant à mes enfants que, comme c’était cher, ils seraient privés d’autres choses. Les pauvres chéris, ils ont été privés de Dora qui a été remplacée par 45 minutes de musique préenregistrée sur DVD projetée sur écran de temps à autre, alors que 3 personnages en chiffons cousus, un père Noël et des étoiles se mouvaient sans rime ni raison. La féerie magique du personnage étranger était absente. Tous les parents, comme moi, étaient ahuris, choqués de cette façon de tromper les familles qui, pour faire plaisir à leurs enfants en cette période de fêtes, sont prêtes à tous les sacrifices. Un spectacle pareil on le trouve dans n’importe quel anniversaire d’enfant célébré dans un snack ou même à la maison, avec plus de personnages et beaucoup plus de magie. Il semble bien que les organisateurs, carrément désorganisés, n’aient pas eu de licence pour produire le spectacle étranger, et qu’ils ne l’aient vu que pour le copier et en diffuser quelques passages. Profiter des enfants, du merveilleux, pour les exploiter, c’est criminel ! Renée BAAKLINY Problèmes et solutions L’assurance-maladie pour les personnes du troisième âge, c’est fort bien. Mais comment les intéressés vont-ils faire pour patienter, de longues heures parfois, en attendant la fin des formalités les concernant ? Surtout qu’il faut s’y prendre à deux fois : une première fois pour remettre les justificatifs exigés et une seconde fois pour le remboursement. Un correspondant critique le système adopté et propose une solution qui présente le double avantage d’être pratique et rapide. Au fait, sont-ce là des qualités appréciées par notre Administration ?... Idem pour le problème posé par les transports ferroviaires. Et pour lequel, nous écrit un lecteur, il existe un projet de règlement qui a déjà fait l’objet d’une ébauche de solution dont il a été question dans un passé récent. Un membre du conseil municipal de la ville de Beyrouth rend un hommage ému aux édiles de la région Île-de-France pour leurs initiatives en faveur du Liban : reboisement de la Forêt des Pins, création d’un espace culturel francophone, plantation d’arbres le long de l’avenue de Paris – qui s’appelle aussi avenue du Général de Gaulle. Il est des rappels qui méritent que l’on s’y attarde. Transports : pourquoi pas un métro ? 1) Ras Beyrouth > Place des Canons > Musée > Furn el-Chebbak. 2) Basta > Place Riad Solh > Place des Canons > Gemmayzé > Saint-Michel > Dora. 3) Beyrouth > Tripoli, Beyrouth > Tyr, Beyrouth > Damas via Aley et Bhamdoun. Ceux qui ont plus que 60 ans se rappellent de ces itinéraires qui étaient suivis (S.E.& O.), aller-retour, il y a plus de quarante ans par les tramways (1) et (2) et les trains (3). En ce temps-là, on ne parlait pas de pollution, car elle n’existait pas, vu que les voitures étaient peu nombreuses, et les transports à l’électricité desservaient presque tout le pays. Les villages et les centres d’estivage étaient desservis par des autobus qui roulaient à l’essence. Le mazout n’était pas utilisé, sauf pour le chauffage domestique. De nos jours, plus de tramways, plus de trains, rien que des voitures (plus d’un million) et des autobus qui consomment du mazout sans aucun contrôle. D’où la pollution qui empoisonne notre vie. À ce sujet, les responsables tournent en rond. Ils se réunissent, en discutent, forment des commissions pour trouver des solutions au problème, promulguent des arrêtés mais malheureusement c’est comme s’ils « cuisaient des cailloux ». À un moment donné, il était question de restaurer les lignes de chemins de fer 3. Il était même question de construire un réseau de métro couvrant Beyrouth et conduisant jusqu’à l’aéroport international. Tout est tombé à l’eau. Après la fin de la guerre qui a ravagé la capitale et ses environs, Solidere a reconstruit le centre-ville sans penser à ce problème. Pourtant la solution existe et est appliquée en Europe et dans le monde civilisé où le bien-être de l’individu prime. La solution pour la ville et ses environs : les tramways et/ou métros aériens. Pourquoi pas, suivant les mêmes itinéraires (1) et (2) ? Cette solution est moins coûteuse que la solution terrestre, mais il faut y penser. Pour les régions, la réhabilitation des lignes de chemins de fer devrait être remise sur le tapis. Déjà une ébauche d’étude a dû être faite puisqu’on en a déjà souvent parlé par le passé. Michel BARDAWIL Hommage aux Franciliens Quand la guerre débuta au Liban en 1975, notre patrie fut teintée, en entier, de rouge, couleur de feu et de sang. À l’instant où le canon cessa de tonner, la première main tendue pour effacer cette teinte de mort fut celle de la France, pays ami et fidèle, à travers la région Île-de-France, qui vint transformer le rouge en vert, ce vert couleur de vie et d’espoir. Ce fut le projet pilote de réhabilitation et de reboisement de la forêt des Pins, un lieu chargé de symboles. L’autre projet consista en l’édification d’un espace culturel francophone. Et c’est ainsi que la municipalité de Beyrouth se voit doter de deux bibliothèques municipales exemplaires. La région Île-de-France a, d’autre part, contribué au financement de la replantation d’une partie de l’allée médiane de l’avenue de Paris, sur le front de mer. La contribution de la région Île-de-France au progrès de notre ville restera à jamais gravée dans nos cœurs et dans nos mémoires. Nous adressons aux Franciliens la reconnaissance éternelle des habitants de Beyrouth, capitale longtemps martyrisée, capitale de l’humanisme et de la culture. L’expérience pionnière menée, main dans la main, et dont les résultats tangibles sont visibles par toute la population de Beyrouth, nous remplit d’espoir dans l’avenir. Voici donc notre legs commun aux générations libanaises à venir ainsi qu’au patrimoine national. Dr Riad EL-ALAILI Membre du conseil municipal de Beyrouth
La CNSS
et les retraités âgés
Les retraités âgés, dont je suis, sont très reconnaissants au président de la République qui leur a ouvert les portes de l’assurance-maladie à la CNSS.
Toutefois, ce que le chef de l’État ignore, c’est le double calvaire que ces retraités âgés doivent affronter pour chacune de leurs formalités : la première fois pour remettre les...