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Actualités - OPINION

Changes et Bourses L’euro légèrement soutenu après l’Ifo

L’euro a renoué avec la hausse face au dollar hier sur les marchés des changes internationaux, soutenu par la nette progression de l’indice allemand Ifo. Ce baromètre, mesurant le climat des affaires en Allemagne, a grimpé en décembre à 96,2 points, son plus haut niveau depuis avril dernier, contre 94,1 points en novembre, alors que les économistes tablaient dans leur consensus sur une baisse à 93,9 points. Mais les gains de l’euro, qui avait progressé à 1,3317 $, ont été réduits ensuite car ses perspectives d’appréciation sont devenues incertaines après la publication d’autres indicateurs. À cet égard, les opérateurs ont fait état de l’annonce par Eurostat que la production industrielle dans la zone euro a reculé de 0,5 % en octobre par rapport au mois précédent. Cela d’autant qu’ils venaient d’apprendre d’Istat que les commandes à l’industrie en Italie ont diminué de 1,1 % pendant la même période et que l’excédent commercial italien s’est nettement contracté pour ne pas dépasser 664 mls EUR contre 2,745 mds EUR en octobre 2003. Ces développements ont suggéré que l’euro pourrait subir des pressions, surtout après la publication des prix à la consommation aux États-Unis qui ont progressé en novembre de 0,2 % après 0,6 % en octobre. Cet indicateur, qui ne devrait pas remettre en question le rythme de relèvement des taux d’intérêt par la Fed l’an prochain, a donc incité les opérateurs à rééquilibrer leurs portefeuilles de devises au profit du dollar avant la clôture des comptes de fin d’année. Mais ces ajustements des positions de change ne tardaient pas à se heurter à l’aggravation des déficits jumeaux des États-Unis et à la révision par la Maison-Blanche de son objectif de croissance de l’économie US en 2005 à 3,5 % après 3,9 % cette année (voir par ailleurs). Dans ce contexte, les opérateurs se sont montrés moins unanimes à la hausse du dollar, estimant que sa baisse permet de réduire ces déficits puisqu’elle accroît l’attractivité des actifs US et les exportations. L’euro devait donc bénéficier de cet état d’âme, se négociant finalement à New York sur un ton plutôt soutenu à 1,3290 $ contre 1,3240 $ la veille, en légère hausse de 0,38 %. Les Bourses en baisse La Bourse US était en baisse hier au terme d’une séance dominée par des opérations techniques liées à l’expiration trimestrielle et annuelle de contrats à terme et options sur les indices boursiers et titres individuels (journée des 4 sorcières). De plus, les nouvelles négatives de Pfizer, dont le médicament Celebrex risque d’augmenter les attaques cardio-vasculaires, et l’envolée des prix du pétrole ont aussi pesé sur la tendance. Les Bourses européennes ont également achevé la semaine en nette baisse pour les mêmes raisons. En outre, l’augmentation des dettes de France Télécom, après l’application des nouvelles normes comptables européennes, a mis toutes les autres sociétés du secteur sous pression. Il en est de même de l’abaissement par Goldman Sachs de sa prévision de résultats d’Infineon en 2004/2005 pour les autres fabricants de semi-conducteurs. À la Bourse de Beyrouth, les actions A de Solidere ont légèrement progressé de 8,05 $ à 8,10 $ pour s’aligner sur le dernier cours des actions B enregistré mardi dernier (8,10 $). Élie KAHWAGI

L’euro a renoué avec la hausse face au dollar hier sur les marchés des changes internationaux, soutenu par la nette progression de l’indice allemand Ifo. Ce baromètre, mesurant le climat des affaires en Allemagne, a grimpé en décembre à 96,2 points, son plus haut niveau depuis avril dernier, contre 94,1 points en novembre, alors que les économistes tablaient dans leur...