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Actualités - CHRONOLOGIE

Édition - Michel Eddé présente l’ouvrage « Sur les pas de Jésus au Liban », du Pr Martiniano Roncaglia Une page inédite de l’histoire du Liban enfin dévoilée (Photo)

Sous l’égide de l’ancien ministre de la Culture, Michel Eddé, président de la Ligue maronite, le grand orientaliste Martiniano Roncaglia a présenté hier, dans une conférence de presse tenue au siège de l’Ordre de la presse, un ouvrage qui devrait faire date : Sur les pas de Jésus, le Messie, en Phénicie/ Liban. La genèse de cette recherche remonte aux années 80, quand le patriarche grec-catholique, Maximos V Hakim, avait demandé à l’auteur, un ami, d’écrire un ouvrage, documenté historiquement, sur la présence du Christ au Liban. Dix ans plus tard, en collaboration avec son épouse libanaise, Samira Bassil, diplômée de l’Université pontificale grégorienne, à Rome, Martiniano Roncaglia publiait un opuscule dans lequel il défendait la thèse qui identifiait la Cana évangélique, où Jésus fit son premier miracle, avec le village de Cana el-Jalil, au Liban. Le sujet, comme on le sait, n’est pas tout à fait vierge. Des ouvrages et des articles y ont été consacrés, soulevant tantôt l’hostilité, tantôt le scepticisme. Ce que le Pr Roncaglia espère, avec cet ouvrage, c’est fonder une fois pour toutes les faits sur des données solides et faire prendre conscience aux Libanais, et aux communautés chrétiennes en particulier, de l’extraordinaire patrimoine religieux dont ils peuvent se prévaloir. Grâce à un savoir véritablement encyclopédique dont il existe peu d’exemples, Martiniano Roncaglia, qui peut se vanter d’avoir eu pour professeurs et amis des figures telles que Henri-Irénée Marrou, Jean Daniélou et René Grousset, pour ne citer que les plus connus, offre au public un ouvrage de référence sur la présence du Christ sur ce sol qui se trouve aujourd’hui à l’intérieur des frontières du Liban. Grâce aux Évangiles et aux Actes des Apôtres, grâce à la philologie, aux historiens romains comme Tacite et Pline l’Ancien, grâce aux Pères de l’Église et en particulier à l’historien Eusèbe de Césarée, le monde académique prend aujourd’hui progressivement conscience de l’importance de la « Phenicia Libanensis » dans la vie de Jésus et dans la diffusion de l’Évangile. Une véritable « archéologie évangélique » du Liban contemporain, une page inédite de l’histoire du Liban, est ainsi dévoilée. L’ouvrage est publié – en anglais – par l’Institut arabe d’études orientales et occidentales, une institution présidée par le général Samir Ali el-Khadem, et doit être suivi d’un second tome. On y suit Marie et Joseph présentant Jésus au Temple, et déposant dans le trésor du Temple de la monnaie frappée à Tyr, Jésus, grand marcheur, passant de Judée en Galilée et parcourant le littoral phénicien, s’arrêtant à Tyr, Sarepta et Sidon, ou soufflant un peu, en Césarée de Philippe, des questions pièges que les Pharisiens lui posaient. Roncaglia situe aussi durant le mois d’août de l’an 29, dans la région de la Décapole, qui comprenait notamment le mont Hermon et ce que nous connaissons aujourd’hui comme Marjeyoun, la Transfiguration de Jésus et la confession de foi de Pierre dans l’identité messianique de son Maître. Liban, Terre sainte Présentant le professeur Roncaglia, le président de la Ligue maronite, Michel Eddé, a communiqué son enthousiasme à l’audience pour un ouvrage qui établit, une fois pour toutes et sans l’ombre d’un doute, qu’une partie de la Galilée du temps du Christ se trouve au Liban, et que le Liban « est partie intégrante de la Terre sainte » foulée par le Christ. Pour Michel Eddé, cet ouvrage devrait intérresser un très vaste lectorat de patriotes, d’historiens, de géographes, de linguistes, d’archéologues et de simples croyants. Sans compter la presse, que l’ancien ministre de la Culture a appelé à donner un large écho aux thèses du professeur Roncaglia et à son ouvrage, tout en souhaitant qu’il soit traduit au plus vite en arabe. Et en français, pourrait-on ajouter, en bons francophones. Outre le Liban, Roncaglia, souligne-t-on, a pour passion secondaire l’histoire des maronites, auxquels il a consacré un ouvrage, hélas très mal diffusé, publié par les presses de l’Université Notre-Dame de Loueyzé. Fady NOUN
Sous l’égide de l’ancien ministre de la Culture, Michel Eddé, président de la Ligue maronite, le grand orientaliste Martiniano Roncaglia a présenté hier, dans une conférence de presse tenue au siège de l’Ordre de la presse, un ouvrage qui devrait faire date : Sur les pas de Jésus, le Messie, en Phénicie/ Liban.
La genèse de cette recherche remonte aux années 80,...