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Moawad : L’État est mené par les services sécuritaires syriens

La rencontre du Bristol a continué hier à susciter des réactions au sein des membres de l’opposition, qui n’ont pas manqué de souligner son « importance » et sa portée « historique » dans la mesure où elle contribue à inaugurer une nouvelle étape dans la vie politique libanaise, ont-ils relevé. De Paris où elle s’y trouve, la députée du Nord, Nayla Moawad, qui n’a pas pu se rendre au Bristol, et qui y a été représentée par son fils Michel, a ainsi estimé que le meeting du lundi constitue « une date historique dans la lutte pour un Liban souverain, libre, arabe et indépendant ». « La véritable bataille n’est pas entre les Libanais eux-mêmes (...), mais entre un État sécuritaire parrainé par les services syriens d’une part, et tous les Libanais de l’autre », a-t-elle ajouté, avant de se lancer dans un réquisitoire contre un État qui « exploite les slogans de l’arabité pour porter atteinte à la Constitution et réprimer les gens », un État qui « est mené par les services sécuritaires syriens », a-t-elle ajouté. Cette bataille a également lieu entre ceux qui ont « transformé le Liban en une plate-forme à partir de laquelle sont effectuées toutes sortes de transactions et de compromis, et entre les Libanais qui aspirent à fonder un État fidèle à son allégeance arabe, et réconcilié avec la communauté internationale ». Et la députée de lancer un appel aux citoyens les exhortant à « briser les murs de la peur et du désenchantement et à se joindre à la marche visant à la restitution de la nation ». Pour sa part, le député Boutros Harb a estimé que le programme commun publié par l’opposition nationale plurielle est un « prélude à la constitution d’un mouvement politique démocratique, et à une nouvelle page de l’histoire politique libanaise », soulignant que le timing est d’autant plus important « que nous sommes à la veille des élections parlementaires ». Évoquant l’attitude de l’actuel gouvernement vis-à-vis de cette échéance, le député a relevé que ce dernier œuvre « de manière flagrante à mettre en place des bulldozers pour faire échouer l’opposition ». Pour le député Pierre Gemayel qui s’exprimait lors d’une entrevue accordée à la LBCI, « le programme unifié annoncé hier par l’opposition a mis en place un mécanisme de base pour enclencher le dialogue entre les Libanais, loin de toute logique tutélaire ». M. Gemayel a en outre insisté sur l’idée de « changement » prônée par l’opposition à travers son programme commun.

La rencontre du Bristol a continué hier à susciter des réactions au sein des membres de l’opposition, qui n’ont pas manqué de souligner son « importance » et sa portée « historique » dans la mesure où elle contribue à inaugurer une nouvelle étape dans la vie politique libanaise, ont-ils relevé.
De Paris où elle s’y trouve, la députée du Nord, Nayla Moawad, qui...