La polémique entre le chef du PSP, Walid Joumblatt, et le ministre de la Justice, Adnane Addoum, a pris une dimension démesurée envenimant le climat politique, d’autant qu’elle s’est transformée en une véritable guerre entre opposants et loyalistes.
Si M. Addoum a reçu quatre ministres et trois députés, venus en même temps que des délégations populaires lui exprimer leur soutien et leur condamnation des critiques qui lui ont été adressées par M. Joumblatt, il reste que le ministre de la Justice est loin de bénéficier – du moins jusqu’à hier – de l’appui du gouvernement. « Ce n’est pas chaque fois qu’un ministre parle, qu’il exprime le point de vue du gouvernement », a déclaré le ministre de l’Intérieur, Sleimane Frangié, au moment où des pôles de l’opposition et le PSP s’en prenaient vivement au ministre de la Justice.
Dans le même temps, M. Joumblatt – qui sera reçu aujourd’hui à Bkerké – réitérait son appel à la révocation du gouvernement « imposé par les services de renseignements syriens ».
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