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Actualités - CHRONOLOGIE

COOPÉRATION - Le remboursement des crédits au cœur de la visite du ministre du Commerce extérieur Adolfo Urso à Beyrouth « Le Liban peut devenir une plate-forme pour les exportations italiennes vers la région »

Le ministre italien du Commerce extérieur, Adolfo Urso, actuellement en visite à Beyrouth, a déclaré que le Liban a le potentiel pour devenir une plate-forme pour les exportations italiennes vers le Proche-Orient, notamment vers la Syrie, la Jordanie et l’Irak. « Le Liban peut devenir pour le Proche-Orient ce que la Tunisie est au Maghreb arabe », a-t-il affirmé à la presse lors d’une conférence hier à l’hôtel Phoenicia, ajoutant que plus de 1 000 entreprises italiennes contribuent actuellement au développement de l’économie tunisienne. Le ministre italien s’est entretenu hier avec les ministres de l’Économie et du Commerce, des Finances, de l’Agriculture et des Travaux publics des relations économiques bilatérales et en particulier de certains contentieux commerciaux toujours en suspens entre les deux pays. La question la plus délicate est celle des crédits de 34 millions d’euros que l’État libanais doit rembourser à des sociétés italiennes, telles que Enel, Ansaldo et surtout Sace, une société qui garantit des prêts à moyen terme et à qui l’État doit près de la moitié de ces dettes (15 millions d’euros). Cette question est d’autant plus importante que beaucoup d’entreprises italiennes hésitent à se lancer dans des projets d’investissement tant que ces sociétés n’ont pas été remboursées. Le ministre italien a affirmé que le Liban a beaucoup à gagner en réglant la question des crédits car cela favorisera la création de joint-ventures libano-italiens et encouragera les entreprises italiennes à investir davantage au Liban. Tant que la question des crédits n’est pas réglée, les sociétés italiennes peuvent difficilement prendre des risques au Liban, a précisé le ministre italien, en présence du directeur général de Sace, Giorgio Tellini. M. Urso a évoqué les différents domaines dans lesquels les entrepreneurs italiens peuvent investir, à savoir, le tourisme, la construction et l’agroalimentaire, entre autres. D’autre part, le remboursement par l’État libanais du montant des crédits permettrait à l’Italie de débloquer les 200 millions d’euros prévus pour des projets de développement au Liban. Satisfaction M. Urso s’est dit « satisfait » des résultats des rencontres avec les différents ministres, espérant que la question des crédits sera réglée dans les délais les plus proches. « L’Italie a été le premier pays européen à contribuer à la reconstruction du Liban et veut être le premier à soutenir le développement de ce pays », a-t-il souligné au cours du point de presse. Par ailleurs, le ministre italien a appelé le Liban à soutenir la candidature de Trieste pour l’organisation en 2008 d’un Salon international sur « la mobilité du savoir ». Rana MOUSSAOUI
Le ministre italien du Commerce extérieur, Adolfo Urso, actuellement en visite à Beyrouth, a déclaré que le Liban a le potentiel pour devenir une plate-forme pour les exportations italiennes vers le Proche-Orient, notamment vers la Syrie, la Jordanie et l’Irak.
« Le Liban peut devenir pour le Proche-Orient ce que la Tunisie est au Maghreb arabe », a-t-il affirmé à la presse...