On comptait hier sur la Cour suprême – qui a entamé l’examen des plaintes pour fraude – pour débloquer la crise née au lendemain de la présidentielle ukrainienne hautement contestée. Cette instance, la seule habilitée à se prononcer sur la validité du scrutin, a toutefois annoncé qu’elle ne rendrait son verdict que dans quelques jours. En attendant, les partisans du...
Actualités
La menace d’une crise économique plane sur l’Ukraine Koutchma prône la tenue d’une nouvelle élection (photo)
le 30 novembre 2004 à 00h00
On comptait hier sur la Cour suprême – qui a entamé l’examen des plaintes pour fraude – pour débloquer la crise née au lendemain de la présidentielle ukrainienne hautement contestée. Cette instance, la seule habilitée à se prononcer sur la validité du scrutin, a toutefois annoncé qu’elle ne rendrait son verdict que dans quelques jours. En attendant, les partisans du candidat prorusse, Viktor Ianoukovitch, et de son concurrent pro-occidental, Viktor Iouchtchenko, étaient toujours mobilisés dans un climat marqué par le risque de partition du pays. Une menace désormais doublée du spectre d’une crise économique alors que le siège du gouvernement est toujours assiégé.
C’est précisément pour éviter ce genre de scénario catastrophe que le président sortant, Leonid Koutchma, s’est déclaré hier en faveur d’une nouvelle élection. Une option prônée par Iouchtchenko et acceptée du bout des lèvres par Ianoukovitch, mais seulement dans les deux régions russophones qui l’ont plébiscité.
On comptait hier sur la Cour suprême – qui a entamé l’examen des plaintes pour fraude – pour débloquer la crise née au lendemain de la présidentielle ukrainienne hautement contestée. Cette instance, la seule habilitée à se prononcer sur la validité du scrutin, a toutefois annoncé qu’elle ne rendrait son verdict que dans quelques jours. En attendant, les partisans du...
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes