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DRAME - Deux Libanais, trois Américains, deux Jordaniens et un Syrien ont trouvé la mort Un camion fou fauche trois voitures à Masnaa : huit tués et six blessés (photos)

Une fois de plus, Masnaa est le théâtre d’un nouvel accident dramatique de la route. Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il fasse beau, des vies humaines s’y perdent d’une façon régulière sans que les responsables concernés ne bougent le petit doigt pour remédier au problème. Un scénario devenu, hélas, familier. Hier, vers 13h, huit personnes (deux Libanais, trois Américains, deux Jordaniens et un Syrien) ont trouvé la mort, et six autres, dont trois Américains, blessées, lorsque les freins d’un poids lourd koweïtien, venant de Syrie, ont lâché dans une forte pente entre le poste-frontière syrien de Jdeidet Yabous et le poste-frontière libanais. Le véhicule a percuté d’abord de plein fouet un minibus qui transportait des Américains venant de Jordanie, puis un taxi jordanien et enfin une troisième voiture libanaise. Les trois véhicules étaient tous à l’arrêt dans l’attente des formalités. Parmi les tués américains identifiés, les enfants Samuel Charles McKenzy et Abigail Charles McKenzy, Dayle Mary, le chauffeur du taxi jordanien Jihad Tlass et le passager Adel Tlass. Les deux Libanais et le Syrien n’avaient pas encore été identifiés en soirée. Parmi les blessés, les Américains Charles George McKenzy, son épouse Laure Chris McKenzy et sa mère Betsy Jim McKenzy et le chauffeur du poids lourd koweïtien Farès Abou Rachid, de nationalité syrienne. Dès la survenue de l’accident, les premiers secours de la Croix-Rouge libanaise et des équipes de la Défense civile se sont précipités sur les lieux du drame pour évacuer les tués et les blessés qui ont été transportés dans des hôpitaux de la région. L’opération de secours a été menée sous la supervision du directeur général des Forces de sécurité intérieure, le brigadier Ali el-Hajj. De son côté, le ministre de la Santé, le Dr Mohammed Jawad Khalifé, a donné ses instructions aux hôpitaux de la Békaa et de la région afin d’accueillir les blessés et de leur fournir les soins nécessaires aux frais du ministère. Les accidents de la route sont monnaie courante à la frontière libano-syrienne en raison de la forte dénivellation de la route et de l’état souvent précaire des freins des poids lourds qui l’empruntent. À chaque accident qui s’y produit, les responsables concernés promettent qu’il sera le dernier de la liste, sans cesse allongée, et que les mesures nécessaires seront prises immédiatement. Jusqu’à ce jour, rien n’a été entrepris. L’accident de Masnaa, hier, qui a coûté la vie à des innocents, est une preuve supplémentaire de la négligence, voire des mensonges, de ces responsables... et du mépris qu’ils portent aux vies humaines.

Une fois de plus, Masnaa est le théâtre d’un nouvel accident dramatique de la route. Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il fasse beau, des vies humaines s’y perdent d’une façon régulière sans que les responsables concernés ne bougent le petit doigt pour remédier au problème. Un scénario devenu, hélas, familier.
Hier, vers 13h, huit personnes (deux Libanais, trois...