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Attentat - Sur une note d’information de Jamil es-Sayyed Rabiha Kaddoura va enquêter sur les accusations de Hamadé

Le procureur général de cassation p. i., Mme Rabiha Ammache-Kaddoura, a décidé d’ouvrir incessamment une enquête au sujet des accusations lancées vendredi dernier par le député Marwan Hamadé, qui a échappé le 1er octobre dernier à une tentative d’assassinat qui le visait. L’ancien ministre affirmait, dans des propos publiés samedi, que des éléments de l’enquête préliminaire avaient été « escamotés » par des services de renseignements. Mme Kaddoura avait accusé réception, samedi, d’une note d’information du directeur général de la Sûreté générale, le général Jamil es-Sayyed, au sujet des propos tenus par le député Marwan Hamadé. La note s’accompagnait d’une photocopie d’un article publié samedi par le quotidien as-Safir sur le sujet. Selon le quotidien, les minutes de la tentative d’assassinat ont été accidentellement filmées par les caméras de surveillance entourant le campus de l’International College, à proximité duquel la voiture piégée était garée. Le visage de la personne qui conduisait la voiture et le numéro d’immatriculation de cette dernière sont clairement apparus sur le film, ajoutait le quotidien. Trois jours plus tard, le corps d’un homme dont les traits correspondaient à celui du conducteur a été retrouvé dans la région de Rachaya (Liban-Sud), a ajouté le Safir. Syrien, repris de justice, entré illégalement au Liban, l’homme aurait été expulsé du Liban et y serait revenu, toujours par des chemins de contrebande. Il aurait toutefois trouvé la mort par noyade, dans un bassin de retenue d’eau. Nouvelles données Depuis samedi, toutefois, de nouvelles données avancées par une source informée citée par la presse du dimanche sont venues contredire la version rapportée par le quotidien. Selon la source citée, le film vidéo de la caméra de surveillance de l’IC est aux mains de services concernés, qui l’ont minutieusement examiné. Le film donne une image très floue de la voiture à l’arrêt, et ne montre ni la plaque d’immatriculation du véhicule ni le visage de son conducteur. L’image, ajoute la source citée par la presse, est rendue encore moins claire par le grillage du mur d’enceinte du campus de l’IC, qui s’inscrit dans le champ de l’objectif de l’appareil. Par ailleurs, de source bien informée, on souligne qu’un test d’ADN a été effectué sur le corps de l’individu que certains ont cru être celui du conducteur du véhicule piégé. Le résultat de cet examen a été comparé avec un test similaire passé sur la salive prélevée sur quatre mégots de cigarette, dont une cigarette à peine entamée, retrouvés dans l’entrée d’un immeuble donnant sur les lieux de l’attentat. Cette comparaison n’a pas été concluante, ajoute-t-on. On ne nie pas, de même source, que les mégots recueillis sur les lieux puissent être des indices significatifs, mais on estime que le champ de l’enquête est si vaste, qu’il est quasiment impossible à défricher. Par ailleurs, les enquêteurs possèdent une cassette audio des informations recueillies auprès de toutes les personnes du quartier, notamment les concierges d’immeubles, susceptible de pouvoir les aider à identifier le conducteur de la voiture piégée. Le véhicule utilisé pour l’attentat, dont le numéro de moteur et le numéro d’immatriculation ont été retrouvés, avait été volé, rappelle-t-on. Enfin, des informations font état de l’existence d’une liste de numéros de téléphone établie sur la base des appels effectués dans la région de l’attentat, après l’explosion du véhicule. Selon ces informations, les auteurs des appels seront interrogés par les enquêteurs.
Le procureur général de cassation p. i., Mme Rabiha Ammache-Kaddoura, a décidé d’ouvrir incessamment une enquête au sujet des accusations lancées vendredi dernier par le député Marwan Hamadé, qui a échappé le 1er octobre dernier à une tentative d’assassinat qui le visait. L’ancien ministre affirmait, dans des propos publiés samedi, que des éléments de l’enquête...