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Vie politique - L’ancien Premier ministre sort de sa réserve à l’occasion du dîner du Ramgavar Hariri : Nous mènerons la bataille électorale, quelles que soient les pressions

Pour la première fois depuis son départ du Grand Sérail, il y a près d’un mois, l’ancien Premier ministre Rafic Hariri est sorti samedi soir de la réserve qu’il s’était imposée depuis pour évoquer les prochaines élections législatives et affirmer qu’il avait l’intention de mener la bataille électorale « quel que soit le niveau des pressions » exercées à son encontre. M. Hariri s’exprimait lors du dîner annuel du parti arménien Ramgavar, dont le représentant au Parlement, Agop Kassardjian, est un allié de l’ex-Premier ministre. Le dîner a eu lieu au Biel, en présence de nombreuses personnalités politiques, notamment les membres du bloc parlementaire de M. Hariri et les députés Nassib Lahoud, Nicolas Fattouche, Robert Ghanem et Georges Kassarji. Dans une allocution, M. Kassardjian a réaffirmé l’intention de son parti de rester fidèle à son alliance avec le bloc haririen. Rafic Hariri a répondu en soulignant qu’il comptait, lui aussi, « rester fidèle aux personnes, aux institutions et aux partis politiques qui se sont solidarisés » avec lui au cours des précédentes années. « À vos côtés, et si Dieu le veut, nous mènerons la bataille électorale main dans la main, quels que soient les circonstances et le niveau des pressions », a-t-il lancé. Soulignant qu’il fera connaître son opinion au sujet de la loi électorale dès que le gouvernement soumettra un projet à la Chambre « et pas auparavant », M. Hariri a ajouté : « Si, comme le dit le gouvernement et comme l’a annoncé aujourd’hui même le Premier ministre, Omar Karamé, la loi proposée est juste, équilibrée et égalitaire, il est certain que nous en serons les défenseurs. Mais si, au contraire, il s’agit d’un découpage prenant ici une forme déterminée et là-bas une autre, si l’on taille sur mesure et l’on cherche à réduire un tel et renforcer un autre, alors nous aurons notre mot à dire. » « On parle beaucoup d’affaiblir ou même d’éliminer certains symboles nationaux. C’est le peuple libanais qui peut affaiblir et éliminer, ce sont les urnes qui décideront de la dimension réelle de tel ou tel leader ou parti », a-t-il dit. Après avoir rendu hommage à l’intégration accélérée et « indiscutable » de la communauté arménienne dans un Liban où règne « l’égalité entre tous », M. Hariri a plaidé pour l’unité nationale. « Il y a beaucoup d’actions dirigées contre cette unité, mais ceux qui agissent de la sorte ne savent peut-être pas ce qu’ils font », a-t-il dit. L’ancien chef de gouvernement a d’autre part souligné que « les Libanais ont démontré leur attachement à la liberté, à la démocratie et au système démocratique libéral », tout comme ils ont prouvé qu’ils étaient « attachés à leur souveraineté sur leur territoire, à leur indépendance et, par-dessus tout, à leur dignité ».

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