France-Liban - Un investissement culturel annuel de 15 à 25 millions de dollars Au-revoir ému de Lecourtier à Sfeir

Poursuivant sa tournée protocolaire d’adieux, l’ambassadeur de France, Philippe Lecourtier, s’est rendu hier auprès du patriarche Sfeir, qui lui a remis, en cadeau-souvenir, une icône représentant saint Neemetallah Hardini. À sa sortie du patriarcat, le diplomate a indiqué que c’est la dernière fois qu’il rencontre le prélat en tant qu’officiel. Il a indiqué avoir exprimé sa gratitude pour le respect et l’affection que Mgr Sfeir manifeste à l’égard de la France. Il a rendu hommage à la sagesse comme au courage du patriarche, soulignant qu’il fait l’objet d’un respect unanime parmi toutes les composantes, toutes les communautés de ce pays. Lecourtier a ajouté que lui-même aime beaucoup le Liban qui, à son avis, dispose de suffisamment de potentialités pour se redresser et pour atteindre ses objectifs. Il a indiqué, en réponse à une question, que son successeur, homme d’expérience venant du département Afrique du Nord-Moyen-Orient, aurait la tâche non seulement de conduire une politique déterminée, mais aussi de bien l’expliquer aux Libanais. Tout en entretenant la coopération dans de nombreux domaines, civils ou militaires. Ajoutant, sans doute avec une pointe de malice, que ce successeur n’oubliera sûrement pas de suivre les règles diplomatiques en usage. Lecourtier a rappelé que chaque année la France investit au Liban en coopération culturelle ou pédagogique de 15 à 25 millions de dollars. Il a indiqué que cette coopération est fructueuse dans le gaz, la culture, l’institution militaire, les arts et la musique. Il a enfin ajouté que la France est toujours présente à travers la francophonie. Par ailleurs, M. Lecourtier s’est rendu en cours de soirée chez l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, pour lui faire ses adieux à la veille de son départ du Liban.