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Sérail - L’Iran veut resserrer les liens économiques Feltman opte pour la discrétion… et même pour un petit congé

Cela fait maintenant une semaine (depuis la réaction agacée du Conseil des ministres) que l’ambassadeur des États-Unis, Jeffrey Feltman, n’a lancé à l’adresse des autorités locales ni flèches incendiaires ni admonestations. Une semaine qu’il se tient sur la réserve. Attitude confirmée hier même. En effet, à l’issue d’un entretien avec le chef du gouvernement au Sérail, le diplomate s’est refusé à toute déclaration. C’est donc Omar Karamé qui a parlé à sa place ! Pour dire simplement que Feltman était venu l’informer qu’il allait quitter le Liban quelque temps, pour des raisons personnelles, et qu’il serait ensuite de retour à son poste. Il pourrait toutefois s’agir, estiment des observateurs, d’un rappel à Washington à des fins de consultations que l’on ne souhaite pas divulguer. En tout cas, le relais du représentant US en matière de matraquage concernant la 1559 est solidement assuré par d’autres ambassadeurs occidentaux. Dont le Britannique, James Watt, qui a annoncé, il y a également une semaine, que cette résolution n’était que le tout début du changement auquel ce pays se trouve promis. Autres temps, autres lieux, autres mœurs, autres préoccupations : c’est d’économie que l’ambassadeur iranien, Massoud Idrissi, est venu parler hier avec M. Karamé. L’Iran veut resserrer les liens dans ce domaine. Idrissi a même été en mesure, selon ses indications, d’exposer en détail au chef du gouvernement les secteurs où son pays peut dynamiser sa coopération avec le Liban. Il a été convenu que les ministres et cadres des départements concernés tiendraient des réunions de concertation et de travail. L’Iran, a encore précisé le diplomate, souhaite s’impliquer dans nombre de projets économiques, de développement et de reconstruction dans ce pays. Interrogé au sujet du pétrole, il a répondu que le sujet n’avait pas été évoqué, mais qu’il serait sans doute abordé à Téhéran par le président Omar Karamé, qui compte visiter cette capitale prochainement. L’ambassadeur canadien, Michel Duval, venu pour les congratulations d’usage, a exprimé l’appui de son gouvernement au Liban. En insistant sur les liens solides entre les deux pays, en base de la liberté de déplacement. D’autres ambassadeurs, dont ceux de l’Argentine et de l’Australie, ont également présenté leurs vœux hier au président Karamé. Le chef du gouvernement a reçu ensuite le directeur général et le directeur local de l’Unrwa, Peter Hansen et Richard Cook. Les deux hommes ont évoqué les problèmes de cette agence pour les réfugiés et écouté, en retour, les positions libanaises concernant ces résidents et leurs conditions de vie. Une délégation des Makassed conduite par Amine Daouk a été reçue hier au Sérail pour souligner le rôle actif que la société civile dans son ensemble, et à travers ses associations, peut jouer au niveau des réformes générales dans le pays. Le président Karamé a également conféré hier avec le pasteur Joseph Kassab, venu à la tête d’une délégation du synode évangélique en Syrie et au Liban. Puis avec Élie Salem, recteur de l’université de Balamand, entouré des doyens des facultés.
Cela fait maintenant une semaine (depuis la réaction agacée du Conseil des ministres) que l’ambassadeur des États-Unis, Jeffrey Feltman, n’a lancé à l’adresse des autorités locales ni flèches incendiaires ni admonestations. Une semaine qu’il se tient sur la réserve. Attitude confirmée hier même. En effet, à l’issue d’un entretien avec le chef du gouvernement au...