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L’ancien Premier ministre s’adresse à ses partisans à Hadeth par vidéo-conférence Aoun : Après le retrait syrien, œuvrer pour un changement des mentalités

L’ancien Premier ministre, le général Michel Aoun, a affirmé lundi qu’il était sur le point de lancer, dans le cadre de sa conférence cette semaine au Palais des Congrès, à Paris, une initiative de dialogue pour tenter de réunir l’opposition à l’occasion des prochaines élections législatives, l’objectif étant de poser les jalons d’un projet de salut pour le Liban de « l’après-retrait syrien ». « La résolution 1559 sera appliquée. La Syrie a deux choix : suivre l’exemple de Kadhafi ou celui de Saddam Hussein », a indiqué Michel Aoun, qui s’exprimait par vidéo-conférence devant plusieurs centaines de cadres du courant aouniste à Hadeth. Les législatives constituent désormais pour lui la bataille à mener afin de « libérer les mentalités du féodalisme politique, financier et communautaire ». En d’autres termes, mener une véritable « révolution intellectuelle ». « Lorsque les féodaux se disputent, les Libanais meurent sous les balles. Et lorsqu’ils s’entendent, les Libanais crèvent de faim », a-t-il estimé. « Si ce changement ne se réalise pas, on aura beau retrouver demain notre indépendance, nous la perdrons le surlendemain », a-t-il souligné. Le général Aoun a indiqué qu’il appellera bientôt à la tenue d’un congrès national pour le dialogue, dans la mesure où il est désormais important, selon lui, de préparer l’après-retrait syrien du Liban. Il a par ailleurs invité « tous les Libanais, et non seulement les étudiants », à participer à la manifestation prévue vendredi prochain à l’occasion de l’indépendance. « Nous n’accepterons pas qu’il y ait des manifestations au Liban pour les causes du monde entier, alors que les Libanais n’ont pas le droit de manifester pour leur propre cause », a-t-il dit. Le général Aoun a appelé sur ce plan les Libanais à « briser le mur de la peur » et à « agir, loin de l’attentisme ». Il a invité, dans ce cadre, l’opposition – qui est faite, selon lui, « de mécontents, et pas de résistants » – à cesser d’esquiver en permanence une prise de position claire en faveur de la 1559. « C’est le comble de l’ironie. Ceux qui sont pour la 1559 au Liban affirment qu’il n’y a aucun moyen de faire face à une résolution internationale et qu’il faut donc se résigner devant le fait accompli », a-t-il indiqué. Interrogé sur l’affaire du drone du Hezbollah, il a répondu : « Chaque jour, des enfants font voler des centaines de ces appareils dans les parcs, ici, à Paris. » Un moyen élégant de qualifier l’appareil de surveillance de « jouet ». L’ingénieur Hikmat Dib a par ailleurs pris la parole, évoquant la « longue lutte du CPL, depuis 1990, face aux déviations de toutes sortes créées par l’occupation syrienne ». « La 1559 n’aurait pas existé s’il n’y avait pas eu des sacrifices consentis de l’intérieur », a-t-il affirmé. Appuyant sans ambages la 1559, qui, selon lui, rendra au Liban sa souveraineté, M. Dib a enfin appelé « toutes les forces vives à se réunir autour d’un projet de salut pour reconstruire le Liban post-présence syrienne ».
L’ancien Premier ministre, le général Michel Aoun, a affirmé lundi qu’il était sur le point de lancer, dans le cadre de sa conférence cette semaine au Palais des Congrès, à Paris, une initiative de dialogue pour tenter de réunir l’opposition à l’occasion des prochaines élections législatives, l’objectif étant de poser les jalons d’un projet de salut pour le...