Tirs de roquettes sur le nord de l’État hébreu, l’Onu dénonce l’inaction de Beyrouth Israël menace le Liban de représailles militaires

L’Onu, qui réclame en vain, résolution 1559 à l’appui, que Beyrouth exerce son contrôle sur la totalité de son territoire, a demandé « avec insistance » hier au gouvernement libanais « de redoubler d’efforts pour faire en sorte que ces dangereuses violations cessent immédiatement ». Cet avertissement, lancé par le biais d’un communiqué émanant du bureau de Staffan de Mistura, représentant personnel au Liban-Sud de Kofi Annan, et dans lequel les Nations unies expriment leur « vive préoccupation », fait suite aux nouveaux tirs de roquettes contre Israël à partir d’une zone dominée par le Hezbollah. C’est une formation clandestine, le « Groupe du martyr Ghaleb Awali », un cadre du Hezbollah tué en juillet dans un attentat imputé à Israël, qui a revendiqué ces tirs à la suite desquels le ministre israélien des Affaires étrangères, Sylvan Shalom, a menacé le Liban de représailles militaires, « au moment et de la manière qui nous paraîtront appropriés ». Première réaction du chef de la diplomatie, Mahmoud Hammoud : « Le Liban enquête et reste attaché au calme », a-t-il dit, sans aucune allusion au Hezbollah. Lequel, d’ailleurs, n’a toujours pas commenté ces tirs.