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Fléchettes Complément aux compliments

Il y a comme ça, dans les saisons moroses, par-ci par-là quelques journées roses. Un ciel bleu, pudiquement drapé de paresseux nuages diaphanes. Il ne fait ni chaud ni froid, ni moite ni aride. L’air est presque pur. Malgré la présence de molécules étrangères toxiques. Sécuritaires, mafieuses ou politiques. Et comme l’âme, aux dires des romantiques et de Baudelaire, accorde volontiers ses violons aux humeurs du temps qu’il fait, on se sent guilleret. L’œil se décline bienveillant : tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Une symbiose si parfaite que le même état de grâce touche au front, de sa baguette enchantée, l’effendi, mandarine-mandarin, Omar Karamé. Les opposants en louent à qui mieux mieux les vertus et les qualités. Au point qu’on se demande pourquoi ils ne se mettent pas sous ses ordres. Cette kyrielle de compliments fait un peu désordre. Car ils en oublient un peu leur rôle, et même leur profession (de foi). C’est qu’en politique, il ne faut pas s’arrêter aux personnes. Ni en bien ni en mal. Sinon, quelque part on aggrave. Tout ce qui n’est pas normal. J. I.
Il y a comme ça, dans les saisons moroses, par-ci par-là quelques journées roses. Un ciel bleu, pudiquement drapé de paresseux nuages diaphanes. Il ne fait ni chaud ni froid, ni moite ni aride. L’air est presque pur. Malgré la présence de molécules étrangères toxiques. Sécuritaires, mafieuses ou politiques.
Et comme l’âme, aux dires des romantiques et de Baudelaire,...