Parallèlement, et sans trop d’états d’âme, les spadassins du Middle West rafalent tout ce qui bouge et raflent ce qui...
Actualités - OPINION
Bush de canon
Par Gaby NASR, le 12 novembre 2004 à 00h00
Requinqué par un mandat tout neuf aux vapeurs d’encens et d’eau bénite, le Dobelyou texan a retrouvé cette semaine son dada favori : apprendre le B.A.-Boum de la démocratie aux gueux de Falloujah en leur injectant des doses massives de vitamine B-52.
Parallèlement, et sans trop d’états d’âme, les spadassins du Middle West rafalent tout ce qui bouge et raflent ce qui reste. L’équation est d’ailleurs simplissime : de la même manière qu’il n’y a pas de fumée sans feu, il n’y a pas de barbe sans islamiste. Et à Falloujah, des barbes, y a qu’à se baisser pour en ramasser.
Sauf que quand le bon George rase gratis à Falloujah, les poils repoussent à Ramadi, où, à peine ressortis de leur boîte de pandore, les agités du turban lui promettent un chien de leur chienne. Faut dire que les Irakiens ne sont pas ingrats. Les Américains les ont débarrassés de Saddam, il est normal qu’ils veuillent les débarrasser de Bush.
Pauvre Saddam ! Fallait voir sa gueule quand il a appris qu’il n’avait pas d’armes de destruction massive. En fait, la CIA s’était seulement trompée sur l’existence d’ADM… mais pas sur le pétrole !
Pourtant, Doublevé a un job à finir en Irak : il rêve d’une Mésopotamie pacifiée, reconstruite et affublée d’une tour de Babel où l’on ne parlerait qu’anglais. Il y aurait du boulot pour tout le monde, sauf évidemment pour les sosies
chômeurs de Saddam Hussein, dont le job n’est pas
recyclable. Et puis, datte sur les baklavas, on remplacerait les déclarations sans images d’Oussama Ben Laden par des discours avec chewing-gum de Donald Rumsfeld. Ce qui est quand même plus enrichissant que de palabrer avec un vague uléma dont le contact perd régulièrement le contact avec le contact des encagoulés décapiteurs d’otages.
Lesquels soit dit en passant, le jour venu face à la justice, vont sans doute jurer qu’au moment de leur geste funeste, c’étaient eux qui avaient perdu la tête…
Gaby NASR
Requinqué par un mandat tout neuf aux vapeurs d’encens et d’eau bénite, le Dobelyou texan a retrouvé cette semaine son dada favori : apprendre le B.A.-Boum de la démocratie aux gueux de Falloujah en leur injectant des doses massives de vitamine B-52.
Parallèlement, et sans trop d’états d’âme, les spadassins du Middle West rafalent tout ce qui bouge et raflent ce qui...
Parallèlement, et sans trop d’états d’âme, les spadassins du Middle West rafalent tout ce qui bouge et raflent ce qui...
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