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Energie - La CGTL brandit la menace de manifestations Kassar : Le prix de l’essence pourrait être revu à la hausse

Le ministre de l’Économie et du Commerce, Adnane Kassar, a confirmé hier que le prix de l’essence pourrait être légèrement revu à la hausse, « pour éviter au Trésor toute charge supplémendaire » en contrepartie d’une baisse du prix du mazout. Le ministre a toutefois précisé qu’il ne s’agit pas d’une décision définitive et que l’idée pourrait être écartée. Il a souligné que le prix du mazout n’a pas encore été décidé. « Nous attendons l’étude élaborée par le ministre de l’Énergie Maurice Sehnaoui, qui devrait fixer le prix du bidon de mazout à 10 000 ou à 12 000 livres pour une durée de trois mois, soit pendant la période d’hiver », a-t-il ajouté. L’étude devrait être présentée lors du prochain Conseil des ministres. Le ministre a fait cette déclaration à l’issue d’une rencontre avec l’ancien Premier ministre Sélim Hoss, avec qui il s’est entretenu de la situation économique au Liban et dans la région. En réaction aux propos de M. Kassar, le président de la CGTL, Ghassan Ghosn, a brandi la menace de manifestations, estimant « que la révision à la hausse du prix de l’essence s’inscrit dans le cadre des taxes indirectes, alors que le gouvernement devrait œuvrer pour imposer des taxes directes sur les revenus des riches ». « Nous défendrons jusqu’au bout le droit des contribuables, qui seront les plus affectés par cette hausse », a-t-il ajouté.

Le ministre de l’Économie et du Commerce, Adnane Kassar, a confirmé hier que le prix de l’essence pourrait être légèrement revu à la hausse, « pour éviter au Trésor toute charge supplémendaire » en contrepartie d’une baisse du prix du mazout. Le ministre a toutefois précisé qu’il ne s’agit pas d’une décision définitive et que l’idée pourrait être...