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Présidentielle - Le département d’État enfonce le clou Rice Washington exige une élection libre de toute ingérence étrangère

Emboîtant le pas à Condoleezza Rice, la conseillère du chef de la Maison-Blanche pour la Sécurité nationale, le département d’État confirme qu’il exige une élection présidentielle libre, libre de toute ingérence étrangère s’entend. Le département proclame en effet, en substance, « le ferme appui des États-Unis à la mise en place, au Liban, d’un dispositif d’élection libre et probe, fondé sur la Constitution de ce pays. Un processus menant au choix, par le Parlement libanais, d’un président répercutant la vraie volonté du peuple libanais ». Prié de dire si Washington est contre la reconduction du mandat du président Lahoud, l’officiel US a répondu : « Les États-Unis ne sont contre aucun candidat, en tant que personne. La décision doit appartenir au seul peuple libanais, conformément à la Constitution. Il ne faut autoriser aucun autre État à s’ingérer dans l’opération électorale. » Dans le même ordre d’idées, le département d’État revient à la charge pour demander le départ des Syriens, mais aussi des Iraniens, du Liban. Cette position a été affichée à travers les déclarations d’une source du département à une radio émettant de Washington, Sawa, ainsi que sur le site Internet de cette station. Le responsable américain relève que « les USA soutiennent avec force l’indépendance et la souveraineté du Liban. Sa libération de toutes les forces étrangères, dont les forces syriennes et les Gardiens de la Révolution iraniens. Washington pense que les intérêts du Liban et de la Syrie peuvent être bien mieux servis dans un cadre de bon voisinage fondé sur l’égalité, le respect mutuel, l’indépendance et la non-immixtion dans les affaires intérieures du partenaire. L’Administration et le Congrès parlent sur ce plan d’une même voix. Il est temps que les forces syriennes et iraniennes se retirent du Liban, en conformité avec l’esprit des accords de Taëf. Qui enjoignent à l’État libanais d’étendre son autorité sur l’ensemble de son territoire national. » Confronté à des indices montrant que par le passé les USA approuvaient la présence syrienne au Liban en tant que facteur de stabilité, le diplomate américain a répondu, qu’au contraire, « les USA rejettent totalement de tels prétextes. Le Liban est sorti d’une longue guerre civile depuis plus de dix ans. Il faut donner au peuple libanais la chance de relever les défis inhérents à la gouvernance de son propre pays. Il faut que l’armée libanaise soit déployée sur l’ensemble du territoire national ». Sur un plan plus global, et à l’instar de Condoleezza Rice, cette source du département d’État affirme qu’« une paix au Proche-Orient favoriserait les intérêts de tous les pays de cette région, dont la Syrie et le Liban ».

Emboîtant le pas à Condoleezza Rice, la conseillère du chef de la Maison-Blanche pour la Sécurité nationale, le département d’État confirme qu’il exige une élection présidentielle libre, libre de toute ingérence étrangère s’entend. Le département proclame en effet, en substance, « le ferme appui des États-Unis à la mise en place, au Liban, d’un dispositif...