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Actualités - CHRONOLOGIE

Communautés - Le patriarche a quitté Beyrouth pour Rome, où il rencontrera le pape Sfeir : Il est encore prématuré de parler de la présidentielle

Sur le point de prendre l’avion pour Rome, où il doit rencontrer Jean-Paul II, le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a catégoriquement démenti hier que la question de la présidentielle ait été évoquée au cours de son récent tête-à-tête avec le chef de l’État. « Absolument pas », a répondu le patriarche aux journalistes qui lui demandaient si la question de la présidentielle a été soulevée au cours de l’entretien. « Cette question ne nous regarde pas directement, a ajouté le cardinal Sfeir. Nous avons notre avis à ce sujet, mais nous ignorons s’il en sera tenu compte. Du reste, il est encore prématuré pour se prononcer là-dessus ». Le général Michel Aoun vous a précédé au Vatican. Avez-vous un commentaire à faire sur cette question, a-t-on demandé au chef de l’Église maronite, qui a répondu : « Nous ne sommes pas engagés dans une course à qui arrivera en premier à Rome. Comme tout le monde, j’ai lu ce qui a été écrit à ce sujet dans la presse et, d’ailleurs, la porte du pape n’est fermée à personne. » Interrogé sur les rapports entre Bkerké et Damas, le patriarche a répondu en affirmant que ces rapports ne sont « ni chauds ni froids » et qu’ils n’ont pas changé. Il a refusé de commenter les propos selon lesquels il recevrait un accueil de chef d’État s’il se décidait à visiter la capitale syrienne. « Vous semblez mieux informés que moi sur la question », a-t-il lancé. Prié de commenter les incidents qui viennent de marquer les manifestations estudiantines dans le périmètre de Solidere, le patriarche a affirmé : « Manifester est une des formes de la liberté d’expression et tout le monde convient que le Liban est le pays de la liberté et que les lois autorisent les Libanais à s’exprimer oralement ou par le biais des manifestations. On a dit que ces manifestations ont été organisées sans autorisation, mais à notre tour de nous interroger : il est d’autres manifestations, aux mobiles apparemment différents, dont nous ignorons si elles ont obtenu des autorisations préalables. De toute façon, ce qui s’est produit est regrettable. Les jeunes sont l’avenir, ils sont l’espoir du Liban et on aurait pu vraisemblablement s’abstenir de les réprimer de la sorte. » Sur les motifs de son voyage à Rome, où l’accompagne l’évêque maronite de Kornet Chehwane, Mgr Youssef Béchara, le patriarche a précisé qu’il s’agit d’une visite annuelle consacrée à une évaluation de l’application des réformes demandées par l’Exhortation apostolique. Mgr Sfeir sera absent du Liban une semaine durant.

Sur le point de prendre l’avion pour Rome, où il doit rencontrer Jean-Paul II, le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a catégoriquement démenti hier que la question de la présidentielle ait été évoquée au cours de son récent tête-à-tête avec le chef de l’État.
« Absolument pas », a répondu le patriarche aux journalistes qui lui demandaient si la...