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Le parti d’Aznar paye le prix de son cafouillis dans l’enquête sur les attentats de Madrid El-Qaëda, électeur de l’ombre aux législatives espagnoles(photo)

Les Espagnols ont voté hier dans une ambiance tendue lors de législatives dont l’issue s’est révélée surprenante après les attentats de jeudi dernier à Madrid. Les électeurs ont en effet sanctionné le Parti populaire du Premier ministre espagnol José Maria Aznar, renvoyé dans l’opposition après huit ans de pouvoir pour avoir privilégié la piste ETA au détriment de celle d’el-Qaëda dans les attentats de Madrid. Le ministre de l’Intérieur Angel Acebes a lui-même reconnu la victoire du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE). La semaine dernière, les sondages donnaient encore le Parti populaire de M. Aznar favori face au PSOE. Mais les attentats contre quatre trains de banlieue, qui ont fait 200 morts et près de 1 500 blessés jeudi, et l’attitude du gouvernement conservateur, qui s’est accroché jusqu’à samedi à la thèse de la responsabilité des terroristes basques, avaient jeté le doute sur l’issue du vote. Avant l’ouverture du scrutin, l’ETA a encore rejeté hier toute responsabilité dans la tuerie. De son côté, el-Qaëda avait de nouveau revendiqué les attentats samedi dans une vidéocassette. José Maria Aznar a voté le visage grave hier à Madrid, conspué par des manifestants l’accusant d’être responsable du massacre du 11 mars à Madrid, en raison de sa décision d’impliquer l’Espagne en Irak contre l’avis d’une majorité d’Espagnols, une décision invoquée par el-Qaëda pour justifier les attentats.

Les Espagnols ont voté hier dans une ambiance tendue lors de législatives dont l’issue s’est révélée surprenante après les attentats de jeudi dernier à Madrid. Les électeurs ont en effet sanctionné le Parti populaire du Premier ministre espagnol José Maria Aznar, renvoyé dans l’opposition après huit ans de pouvoir pour avoir privilégié la piste ETA au détriment...