DÉBAT DE CONFIANCE - Le cabinet malmené par les députés Toute l’opposition maîtresse, hier, de l’hémicycle

Aridi, Chéhayeb, Ghanem, Honein, Terro, Dib Nehmé, Farhat pour le bloc Joumblatt ; Boutros Harb de Kornet Chehwane et Mohammed Safadi au nom de la troïka tripolitaine : l’opposition, toute l’opposition, a été hier maîtresse de l’hémicycle au cours de la séance nocturne de la deuxième journée consacrée au débat de confiance. Une confiance que seul le député baassiste Abdel-Rahmane Abdel-Rahmane a décidé d’accorder aujourd’hui au gouvernement, puisque les neuf autres, qui lui asséneront évidemment un « non » retentissant, se sont employés hier à dynamiter la composition du cabinet, sa déclaration ministérielle, les promesses d’une loi électorale représentative ; à dénoncer l’interventionnisme des SR syro-libanais, et à appeler à une application saine et intégrale de l’accord de Taëf. « Cette division du pays me désole et m’attriste... » a lâché, amer, Omar Karamé en sortant de l’hémicycle.