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Michel Murr élu vice-président de la Chambre avec 83 voix sur 113

Wafa’ Hamzé se précipitant vers les bancs réservés aux ministres (elle ne décollera pas de celui qu’elle a choisi de toute la séance) ; Nayla Moawad riant aux éclats puis allant féliciter chaudement Leila el-Solh, avant de dire bonjour aux membres du bloc Joumblatt et retrouver sa place habituelle dans les travées de l’hémicycle, mais sans Omar Karamé à ses côtés ; Leila el-Solh, la ministre de l’Industrie, en pleine discussion avec Assem Kanso, ministre du Travail ; Michel Murr en pleine campagne électorale entre les strapontins – il aura même un aparté avec Boutros Harb ; les ministres presque au grand complet sauf, comme d’habitude, Sleimane Frangié, désormais star de l’équipe Karamé... Bref, la place de l’Étoile, entre 10h30 et 11h30 hier matin, bruissait et s’animait comme pendant les beaux jours. Elle ne se videra pratiquement qu’une fois que les députés commenceront à se succéder à la tribune. Quoi qu’il en soit, Nabih Berry voulait entamer la séance par le débat sur la déclaration ministérielle, sauf que Hussein Husseini lui a rappelé que la Constitution stipule que seul un bureau de la Chambre complet peut autoriser le Parlement à commencer à travailler. Nabih Berry lui a répondu qu’en 1998, cela n’avait pas été fait ainsi, mais il s’est employé à ne plus prêter le flanc, comme au cours de la séance du 3 septembre dernier, aux critiques justifiées sur sa façon un peu à la hussarde de gérer les séances au détriment du respect de la Constitution et du règlement interne de la Chambre. Surtout que de nombreuses voix se sont ajoutées à celle de Hussein Husseini pour réclamer la même chose : Nicolas Fattouche, Boutros Harb, Mikhaël Daher, Nayla Moawad, etc. Ainsi, les députés ont commencé par élire, au vote secret, le vice-président de la Chambre. Deux candidats s’opposaient : Antoine Andraos du bloc Joumblatt et Michel Murr, rappelé à l’ordre avec le sourire par Nabih Berry parce qu’il tentait de « convaincre » Bahia Hariri de voter pour lui. C’était bien inutile : l’ancien vice-président du Conseil a obtenu 83 voix en sa faveur, alors que son rival n’en recueillait que 22. Il y avait également 5 bulletins blancs, un pour Fayez Ghosn (qui s’était retiré, sur la demande de Sleimane Frangié, en faveur de Michel Murr), un bulletin rouge, donc annulé, pour Michel Murr et un dernier, manifestement farceur, au nom de Michel Andraos. Quant au remplaçant de Farid el-Khazen (qui a déménagé à Sanayeh au ministère du Tourisme) au sein du secrétariat général de la Chambre, il s’agit du député de Jbeil, Nazem el-Khoury, qui a obtenu 88 voix (20 bulletins blancs et un pour Boutros Harb, un autre pour Issam Khoury, un troisième pour Youssef Salamé et un quatrième en faveur de Adnane Addoum !). Personne ne s’était présenté contre le député el-Khoury, mais Nabih Berry a tenu à faire les choses dans les règles constitutionnelles, « à moins que cheikh Boutros ne me dise : c’est bon, qu’il soit élu d’office »... Ce qui a fortement déplu au député du Hezbollah Ali Ammar, qui a dit que la Chambre est souveraine, et qu’elle ne peut être réduite à un seul député. Boutros Harb n’a pas répondu. Signalons enfin que Ayoub Hmayed et Ali Hassan Khalil ont remplacé les nouveaux ministres Yassine Jaber et Ghazi Zeaïter au sein des commissions des Finances et du Budget et de l’Administration et de la Justice. Quant à Michel Moussa, il a succédé au ministre Farid el-Khazen au sein des commissions de la Santé et de la Jeunesse et des Sports.
Wafa’ Hamzé se précipitant vers les bancs réservés aux ministres (elle ne décollera pas de celui qu’elle a choisi de toute la séance) ; Nayla Moawad riant aux éclats puis allant féliciter chaudement Leila el-Solh, avant de dire bonjour aux membres du bloc Joumblatt et retrouver sa place habituelle dans les travées de l’hémicycle, mais sans Omar Karamé à ses côtés ;...