Congrès L’AIWA plaide pour un rôle accru de la femme arménienne dans l’instauration de la démocratie

Le quatrième congrès de l’AIWA (association internationale des femmes arméniennes) qui s’est tenu à Genève sous le thème « L’union pour construire un meilleur avenir » a poursuivi ses travaux hier, en présence de l’épouse du chef de l’État, Mme Andrée Lahoud. Les femmes de la diaspora arménienne, venues des quatre coins du monde, ont insisté au cours de leurs débats sur l’importance du travail collectif pour vaincre l’esprit individualiste. Elles ont également souligné le rôle important de la femme arménienne dans la sauvegarde des traditions et de la culture de son pays d’origine. Les dames ont, en outre, réclamé une participation plus effective dans l’instauration de la démocratie et dans l’allègement des conflits. Lors de la réunion, des échanges d’idées ont eu lieu pour mettre au point des projets et des programmes pratiques, dans le but de motiver la femme arménienne et l’aider à être plus active dans le processus de développement de la société, surtout dans des pays à diversité culturelle et ethnique, comme l’Iran et la Turquie, ou ceux qui souffrent de problèmes économiques, à l’exemple de l’Arménie. Les personnes réunies ont, par ailleurs, salué Mme Lahoud pour ses propos tenus lundi, et qui ont mis l’accent sur la necessité de renforcer l’esprit d’interactivité, d’union et de justice dans la vie sociale. Le congrès clôturera aujourd’hui ses travaux par une série de recommandations, visant à aider la femme en Arménie à contribuer à la croissance de son pays et à y renforcer la démocratie.