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Actualités

Y a qu’à ramer (1)

Leur dernier tête-à-tête aura viré au coup de boule : une boule dans Bouboule, qu’Émile 1er a pris pour un ballon et envoyé au panier pour la deuxième fois depuis 1998. Rien d’étonnant puisque le Reconduit du Château avait déjà annoncé la couleur : d’abord il n’arrivait plus à encadrer ce Saoudien, qui surfe sur une fortune sur laquelle le soleil ne se couche jamais ; ensuite, fallait bien qu’entre une thèse de doctorat sur les dangers de l’implantation et une autre sur la défense et l’illustration de la stratégie syrienne, il reparte en guerre contre la corruption. Tambourinée dès le début de son mandat au nom du développement durable, cette démarche avait pour but initial la marginalisation durable de l’Airbag de Koraytem. C’est chose faite désormais. Le Prolongé de Baabda est enfin seul. Seul avec les gougnafiers moustachus du Baas voisin : Euréka ! Ne restait plus qu’à débusquer le clampin indigène qui accepterait de monter la mayonnaise gouvernementale : de préférence un cabinet étendu, dont les membres parachutés étendraient leurs doigts de pied dans une paire de pantoufles jusqu’à la prochaine mascarade électorale. Le nouveau rigolo est tout trouvé : Omar le Tripolichinelle, dont on se souvient qu’à l’époque du fermier de Zahlé il avait été chassé à grands coups de lattes par les syndicats en furie. On peut dire qu’il vient à point nommé, celui-là : pas de mazout, pas de gaz, bientôt pas de pain, sans oublier un jus d’EDL de plus en plus alternatif... Karamé n’aura qu’à ramer pour organiser le partage de la pénurie. Entre-temps, on aura quand même eu le privilège de se délecter à la vue de Farouk el-Chareh, recevant en pleine poire à Bruxelles la gamelle du Conseil de sécu. Impassible telle la statue du commandeur, l’info lui a glissé dessus comme de l’eau sur les plumes d’un canard, au miraculé de l’anévrisme. Si ses anciens ennuis de santé prouvent qu’il a un cœur, il n’en a en tout cas rien laissé paraître. Une âme charitable devrait quand même lui glisser que lorsque de nos jours l’Onu prononce le mot « mécanisme de surveillance » à propos d’un pays, c’est que les valises ne sont pas très loin... Gaby NASR (1) Ça ne s’invente pas, les 10 Heures l’avaient déjà trouvée dans les années 70 pour Rachid, le seul, le vrai père de la langue de bois libanaise.
Leur dernier tête-à-tête aura viré au coup de boule : une boule dans Bouboule, qu’Émile 1er a pris pour un ballon et envoyé au panier pour la deuxième fois depuis 1998.
Rien d’étonnant puisque le Reconduit du Château avait déjà annoncé la couleur : d’abord il n’arrivait plus à encadrer ce Saoudien, qui surfe sur une fortune sur laquelle le soleil ne se couche...