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Éducation - Les enseignants contractuels risquent d’attendre longtemps pour que leurs demandes soient honorées Grève de deux jours dans les écoles publiques, des mesures d’escalade prévues dans les semaines à venir

Les enseignants contractuels des écoles publiques ont entamé hier une grève de deux jours. La participation à ce mouvement était proportionnelle au nombre des enseignants contractuels présents dans les divers établissements publics du pays. Certaines écoles ont complètement fermé leurs portes, tandis que plusieurs cours n’ont pas été donnés dans d’autres. De plus, l’annonce de la grève des contractuels, dimanche, a découragé beaucoup d’élèves de se rendre à l’école. La grève n’a pas été soutenue par les ligues des enseignants cadrés du public qui ont reconnu la justesse des revendications des contractuels mais qui ont estimé que le timing du mouvement, au début de l’année scolaire, était inadéquat. De plus, les revendications des enseignants – notamment le paiement de leurs salaires pour l’année écoulée (2003-2004) – risquent de ne pas être examinées de sitôt, le Conseil des ministres ne s’étant pas réuni depuis plus d’un mois. Au Liban-Sud, les grévistes ont observé un sit-in à l’entrée du Sérail de Saïda, au cours duquel Mme Mahera Mroué a donné lecture du message du haut comité des enseignants contractuels. Énumérant les revendications des contractuels, elle a appelé le ministère de l’Éducation à payer ce qu’il leur doit pour l’année écoulée (2003-2004), à augmenter le salaire de ces professeurs, dont l’heure de travail se chiffre à 6 000 livres libanaises, à leur assurer des frais de transport et à les inscrire à la Sécurité sociale. Elle a aussi souligné l’importance d’appliquer la loi 442 qui prévoit leur encadrement. Mme Mroué a en outre brandi la menace d’une grève ouverte. Une délégation des enseignants du Liban-Sud a ensuite rendu visite à la présidente de la commission parlementaire de l’Éducation, Bahia Hariri, qui a indiqué que « le dossier des enseignants contractuels sera le premier sur la liste des préoccupations du nouveau gouvernement ». Mme Hariri a conseillé aux enseignants « de rejoindre leurs écoles et de remplir leur tâche en tant que volontaires », soulignant qu’une solution à leurs problèmes devrait être prochainement trouvée. Mme Hariri a également indiqué que « le ministre de l’Éducation, Samir Jisr, avait tenté, lors du dernier Conseil des ministres, de traiter le dossier des enseignants contractuels, soulignant que l’année scolaire ne pouvait être entamée sans que les engagements du ministère vis-à-vis des contractuels ne soient honorés, mais aucune décision n’avait été prise à ce sujet ». Hier, M. Jisr s’est entretenu, place de l’Étoile, avec le chef du Parlement, Nabih Berry, avec qui il a évoqué ce dossier « qui devrait être rapidement réglé », selon le ministre de l’Éducation. Dans le cas contraire, les écoles publiques risquent de rester fermées. Le haut comité des enseignants contractuels tiendra, aujourd’hui à 15 heures, au lycée Omar Farroukh, une conférence de presse au cours de laquelle il rendra publiques les mesures d’escalade à adopter si les demandes ne sont pas honorées. Dans un communiqué publié dimanche, les enseignants contractuels avaient menacé d’observer une grève de trois jours la semaine prochaine. Elle sera suivie d’une grève ouverte.

Les enseignants contractuels des écoles publiques ont entamé hier une grève de deux jours. La participation à ce mouvement était proportionnelle au nombre des enseignants contractuels présents dans les divers établissements publics du pays. Certaines écoles ont complètement fermé leurs portes, tandis que plusieurs cours n’ont pas été donnés dans d’autres. De plus,...