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Baabda - Réaffirmation des orientations de base Lahoud assigne au prochain gouvernement une mission essentiellement sociale

Selon le président de la République, le prochain gouvernement devra avant tout s’occuper du social, pour compenser les failles des années écoulées en matière de prestations. Il proclame qu’il n’admettra aucune compromission aux dépens des droits comme des besoins sociaux de la population. Sur le plan politique, le chef de l’État entend, dans les trois années à venir, renforcer l’unité nationale. Et consolider, selon ses dires, les options stratégiques qui ont permis tant de réalisations intérieures ou à caractère régional en dotant le Liban d’une stabilité à toute épreuve. Il soutient que les relations avec la Syrie se développent à l’ombre d’un respect mutuel de la souveraineté et de l’indépendance de chacun des deux pays, ajoutant que le Liban ne saurait approuver aucune résolution, aucune mesure susceptible en définitive de porter atteinte à ces relations. Le président Émile Lahoud a reçu hier le président du consistoire des Églises orientales au Vatican, le cardinal Ignace Moussa Daoud Ier, accompagné du nonce apostolique Mgr Luigi Gatti, venus pour une visite protocolaire. Le cardinal devait remercier le chef de l’État de s’être fait représenter lors de la célébration, la veille, de son jubilé clérical, en l’église des syriens-catholiques, couvent de Charfé. Le religieux a offert au président un exemplaire de son récent ouvrage. Parallèlement, le président Lahoud a adressé une dépêche de vœux au Saint-Père, à l’occasion du vingt-sixième anniversaire du pontificat, pour lui rappeler l’affection profonde et la gratitude des Libanais. Et pour rendre hommage aux inlassables efforts du pape en faveur de la paix dans le monde et des justes causes. Le président Lahoud a de même reçu hier plusieurs visiteurs religieux, dont une délégation de relations politiques de l’Église évangélique américaine sénatoriale conduite par le pasteur Neil Harper. Ce groupe est présent dans la région pour participer au synode évangélique qui se tient alternativement en Syrie et au Liban. Et qui soutient la cause arabe. Le président Lahoud a répété devant cette délégation américaine les positions du Liban : rejet du terrorisme, de l’extrémisme, et lutte contre les causes premières véritables de ces phénomènes, illustrés par le 11 septembre. Il a mis l’accent sur la solidité des liens fraternels avec la Syrie, affirmant que les libertés et la démocratie règnent au Liban, où la sécurité constitue une ligne rouge. Plaidant encore une fois pour le droit de retour des Palestiniens et contre l’implantation, il a conclu en appelant à une table ronde pour mettre fin au conflit israélo-arabe par l’application des résolutions de l’Onu. Le président Lahoud s’est entretenu de ces mêmes questions avec Mgr Philippe Saliba, métropolite grec-orthodoxe des États-Unis, puis avec le métropolite grec-orthodoxe de Tripoli, Mgr Élias Korbane. Le chef de l’État a également reçu Mgr Merheb Harb qui célèbre, à 96 ans, ses 75 ans de prêtrise. Théologien, professeur de droit canon formé à Saint-Sulpice en France, ce remarquable prélat est également ingénieur diplômé de la Sorbonne. Il a été vicaire patriarcal pendant 12 ans, et pendant 37 ans, président de la municipalité de Tannourine où il a fait percer plus de 160 kilomètres de routes, de rues et de chemins. Le président Lahoud lui a décerné la médaille du Mérite national. Sur le plan politique, le président Lahoud a notamment conféré avec le député et ancien ministre Robert Ghanem avec qui il a abordé la question de la formation du nouveau gouvernement. Le parlementaire, qui connaît bien l’Éducation dont il a été en charge, a souligné la nécessité de traiter les problèmes scolaires dans les établissements publics. D’autre part, le président Lahoud a échangé des vues sur le rôle des partis avec Rachad Salamé, vice-président des Kataëb.

Selon le président de la République, le prochain gouvernement devra avant tout s’occuper du social, pour compenser les failles des années écoulées en matière de prestations. Il proclame qu’il n’admettra aucune compromission aux dépens des droits comme des besoins sociaux de la population.
Sur le plan politique, le chef de l’État entend, dans les trois années à...