Inauguration Pour Farès, « le Liban ne peut vivre que par la rencontre des religions »

Issam Farès, vice-Premier ministre, a assuré hier une fois de plus que « le Liban ne peut vivre que par la rencontre des religions, des croyances et des cultures, et par leur interaction ». « Le Liban ne serait pas le Liban s’il n’était que chrétien ou que musulman », a-t-il poursuivi. M. Farès s’est exprimé samedi lors de la cérémonie de pose de la première pierre du centre communautaire et de l’église de l’Unité grecque-catholique à Nakhlé-Dahr el-Aïn, à Koura (Liban-Nord). La cérémonie s’était déroulée en présence de plusieurs personnalités, notamment les députés Boutros Harb, Saleh Kheir, Gibran Tok, Mohammed Yehia, Ahmed Fatfat, Fayez Ghosn, Salim Saadé, Jamal Ismaïl, ainsi que les représentants du ministre Sleiman Frangié, Sarkis Halis, et du ministre Assaad Hardane, Georges Greige, les anciens députés Farid Macarri, Talal Merhebi, Mahmoud Tebbo, et le mohafez du Liban-Nord Nassif Kalouche. M. Farès s’est attardé sur le nom donné à l’église, celui de « l’Unité », pour souligner qu’il venait « en ces temps délicats que traversent le Liban et la région, mettre l’accent sur l’importance de la mosaïque libanaise ». Pour sa part, Mgr Georges Riachy a assuré que « la construction de ce centre à Dahr el-Aïn ne vise pas du tout à nous isoler de Tripoli et de sa population, puisque le siège de notre évêché demeure dans cette ville ». M. Farès s’était auparavant dans la journée rendu à Bkerké, où il avait eu un entretien avec le patriarche maronite Nasrallah Sfeir. À sa sortie, le vice-Premier ministre a fait une déclaration sur le rôle historique de Bkerké dans la préservation du patrimoine et des valeurs et dans la défense de l’union nationale, de la tolérance et de la liberté au Liban.