Les interventions de C. Eddé, A. Salam et Habib Sadek

Le chef du Forum démcoratique, Habib Sadek, a salué l’initiative des membres fondateurs de la Gauche démocratique. S’adressant à eux, il a reconnu qu’ils avaient choisi « les temps les plus difficiles » pour leurs débuts. « Le pays est sans direction, sa volontée est confisquée, sa liberté et ses biens sont menacés. Mais il existe dans le pays un nerf opposant qui continue de défier l’état de fait et une détermination qui ne fléchit pas », a-t-il martelé. Quant au Amid du Bloc national, Carlos Eddé, avant de refuser une loi électorale « made in Anjar », il a cité Henry Ford, qui disait : « Chez moi, vous pouvez choisir la voiture que vous voulez, à condition que ce soit une Ford de couleur noire. » Comparant cela avec la libanisation de la présidentielle libanaise telle que vue par le président syrien, il a remarqué que c’est « comme si on nous disait que nous pouvons élire qui nous voulons, à condition qu’il soit d’une seule couleur bien déterminée, d’une seule orientation... » Tonnerre d’applaudissements... Enfin, l’ancien président de l’Ordre des ingénieurs et membre du RD de Nassib Lahoud, Assem Salam, a remarqué qu’au Liban, « nous avons eu un exemple flagrant de cette imbrication entre la corruption et le népotisme, avec la violation de la Constitution et l’impossibilité d’édifier un État moderne, démocratique et développé ».