Rechercher
Rechercher

Actualités

Joumblatt : L’abolition du confessionnalisme politique, une épée de Damoclès pour terroriser les Libanais

C’est Waël Bou Faour qui a prononcé l’allocution du chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, évoquant le partenariat qui existe entre ce parti et un grand nombre de membres de la Gauche démocratique, anciens du Mouvement national. « Nous renouvelons en ce jour notre partenariat, celui des sacrifices contre l’ennemi israélien, occupation et projet. Sacrifices qui, même si certains veulent sciemment l’ignorer, ont été à la base de la libération. Nous renouvelons ce partenariat au côté du peuple palestinien et de sa cause juste, mais aussi notre partenariat social, pour l’équité, pour la justice et les revendications des pauvres, pour un Liban arabe démocratique, pour une arabité éclairée et démocratique, qui n’asservit pas son peuple. » « Nous proclamons une fois de plus notre partenariat pour le renouvellement des rêves de tous les Libanais. Il s’agit d’un rêve qui ne pourra pas devenir réalité tant qu’il y a ce vacarme créé par les “fanfares”, et qui vise à terroriser et à accuser de trahison les Libanais. Ces “fanfares” qui persistent à vouloir nous faire croire, tous les jours, que n’importe quelle amélioration interne ou quel assainissement des relations libano-syriennes dans l’intérêt des deux pays conduira à l’effondrement de la stabilité sécuritaire et politique, à l’ébranlement de la paix civile et, partant, à l’impossibilité de la vie au Liban. Ils savent qu’il y a en cela un double affront lancé à la Syrie et au peuple libanais, lequel a dépassé le climat de la guerre et ses divisions, et est désormais immunisé par son unité interne », a-t-il poursuivi. « Il s’agit d’un rêve qui ne repose pas sur les slogans que subissent les Libanais sous divers titres, le dernier étant l’abolition du confessionnalisme politique. Nous voulons rappeler que cette question était et reste une revendication légitime de la gauche libanaise. Mais le fait de la remettre sur le tapis maintenant, d’une manière aussi soudaine, vise à la faire avorter. Cela vise également à jeter de la poudre aux yeux des gens et les éloigner des priorités essentielles. Cela vise enfin à faire peur aux Libanais et à terroriser les forces de l’opposition sur tout le territoire libanais. Il s’agit, avec les propositions de loi électorale qui s’abattent au quotidien sur les Libanais, d’une menace implicite, celle de l’épée de Damoclès que constitue la majorité numérique supposée dans la tête des gouvernants. Il s’agit d’une tentative de puiser de la force de l’intérieur pour combattre l’intérieur, dans ce qui va totalement à l’encontre de la diversité politique et de la démocratie consensuelle, l’un des piliers de la démocratie libanaise ou de ce qui en reste. « On veut que cette proposition aboutisse à l’établissement du régime du parti unique, de la pensée unique et du gouvernant unique, que les Libanais, toutes tendances politiques confondues, ont toujours rejeté, à commencer par le martyr de la liberté et de l’arabité, le “mouallem” Kamal Joumblatt », a souligné le leader du PSP dans le texte lu par M. Bou Faour.
C’est Waël Bou Faour qui a prononcé l’allocution du chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, évoquant le partenariat qui existe entre ce parti et un grand nombre de membres de la Gauche démocratique, anciens du Mouvement national.
« Nous renouvelons en ce jour notre partenariat, celui des sacrifices contre l’ennemi israélien, occupation et projet....