Pour certains, la résolution n’est qu’un moyen dont se sont dotés les États-Unis et la France, et après eux la communauté internationale, pour obtenir l’application de l’accord de Taëf (1989), livré aux errements d’un mécanisme...
Actualités - CHRONOLOGIE
La 1559, instrument de paix ou de guerre ?
Par K. E., le 18 octobre 2004 à 00h00
La 1559, instrument de paix ou de guerre ? C’est la question que se posent les observateurs qui en supputent les chances d’application.
Pour certains, la résolution n’est qu’un moyen dont se sont dotés les États-Unis et la France, et après eux la communauté internationale, pour obtenir l’application de l’accord de Taëf (1989), livré aux errements d’un mécanisme syro-libanais détourné de ses buts.
Toutefois, Damas et Beyrouth ne le voient pas de cet œil, et estiment que la 1559 est une manœuvre destinée à dissocier les deux volets libanais et syrien du processus de règlement en cours, tout comme le volet palestinien avait été dissocié du processus de paix par les accords d’Oslo.
Certes, l’adoption de la résolution 1559 par le Conseil de sécurité a replongé le Liban dans les affres d’un bras de fer régional et international. Le Liban est de nouveau une « carte » aux mains des uns et des autres, ou, pour reprendre l’image utilisée par le patriarche maronite, un « ballon » livré aux vertiges des « vents » venant de deux directions différentes.
Pourtant, selon le professeur Philippe Salem, ce processus est irréversible. Le Liban n’a plus d’autre issue, pour retrouver son équilibre, que de s’en remettre à la communauté internationale et de réclamer l’application de toutes les résolutions internationales sans exception. Toutefois, le règlement de la crise libanaise, par cette voie, doit être consensuel pour être durable.
E.K.
La 1559, instrument de paix ou de guerre ? C’est la question que se posent les observateurs qui en supputent les chances d’application.
Pour certains, la résolution n’est qu’un moyen dont se sont dotés les États-Unis et la France, et après eux la communauté internationale, pour obtenir l’application de l’accord de Taëf (1989), livré aux errements d’un mécanisme...
Pour certains, la résolution n’est qu’un moyen dont se sont dotés les États-Unis et la France, et après eux la communauté internationale, pour obtenir l’application de l’accord de Taëf (1989), livré aux errements d’un mécanisme...
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes