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Actualités - CHRONOLOGIE

Abi Nasr : Voter la rallonge ne veut pas dire voter pour la reconduction de la présence syrienne

Le député du Kesrouan-Jbeil, Nehmetallah Abi Nasr, l’invité hier des matinales de la LBCI, a justifié hier son vote, le 3 septembre dernier, de l’amendement constitutionnel visant à reconduire pour trois ans Émile Lahoud dans son mandat présidentiel. Il a notamment déclaré à ce propos : « Ce n’est pas par loyalisme. Et ce n’est pas parce que j’ai octroyé une rallonge de trois ans au président de la République que cela veut dire que j’ai voté pour la reconduction de la présence syrienne, la reconduction de la crise qui existe, ou la reconduction de la performance du gouvernement. Au contraire, ma vision était bien plus réaliste que formelle. Nous devons comparer pour choisir le meilleur. À la lumière du Parlement dont nous disposons et de l’influence syrienne qui s’y exerce, aurions-nous été capables d’élire un président maronite fort à même de s’affirmer et de réaliser aujourd’hui les ambitions du pays ? Avec la formule existante, aurions-nous pu favoriser un candidat de Kornet Chehwane ou le député Mikhaël Daher par exemple ? Pas avec le rapport de forces actuel... », a souligné le député Abi Nasr.
Le député du Kesrouan-Jbeil, Nehmetallah Abi Nasr, l’invité hier des matinales de la LBCI, a justifié hier son vote, le 3 septembre dernier, de l’amendement constitutionnel visant à reconduire pour trois ans Émile Lahoud dans son mandat présidentiel.
Il a notamment déclaré à ce propos : « Ce n’est pas par loyalisme. Et ce n’est pas parce que j’ai octroyé une...